Après avoir classé les gens (sans doute et toujours brave) par leur opinion politiques, leurs travail, leur sexe... Désormais on classe la population en suivant ses moyens et ses comportements (CSP++). Ce siècle qui n’en finit pas de démarrer marque l’avènement du bobo (bourgeois/bohême) qui pourtant est déjà supplanté par le bopu mélange de bourgeois et de punk.

Bopu mon ami, qui es tu ?

Le bopu a du bourgeois les moyens financiers et le goût certain des choses raffinées, et du punk un goût certain pour l’anarchie et la destruction. Bien que cela semble difficile à concilier, le bopu plein d’allégresse et de rébellion ne mène pas du tout une existence de schizophrène, au contraire tout s’équilibre parfaitement, c’est être punk qui lui donne le courage d’être bourgeois et c’est d’être bourgeois qui lui donne les moyens d’être punk (et ainsi de pouvoir supporter les conditions de vie du punk). Vivre dans un squat sans chauffage ni eau ni électricité et avec des chiens est assez pénible tant pour la santé que pour l’hygiène et ne parlons pas du confort.
Le bopu vit donc en général dans un appartement en centre ville meublé avec des cartons et divers objets récupérés (banquette arrière de deux cheveux ou de traction, rouleau de câble en guise de table...) avec des bouteilles de bière vide jonchant savamment le sol. Le ménage n’est jamais fait mais le loyer est toujours payé et la salle de bains à 20°. Le bopu est donc dans le système tout en ne souhaitant qu’une seule chose qu’il disparaisse dans la violence et le feu si possible évidement, mais que son appartement soit préservé. Que tout le monde crève ! sauf moi. est une devise bopu.
Il partage les galères mais pas les bons moments avec les moins riches que lui : il demande des bières à des étudiants, ou aux sdf, mais n'en donne jamais.

Reconnaître un Bopu

A suivre...