J’ai la mémoire qui flanche

Le 25 août 2010 — par sy!
dans la catégorie A Complete Waste Of Time

Je ne sais plus si je vous ai dit que je vendais ma voiture, celle qui est belle, rouge et qui va vite.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je l’ai mise sur le bon coin.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je suis en vacances et ce pour trois semaines.
Je ne sais plus si je vous ai dit que j’ai mes places pour les concerts de Blonde Redhead, de Jean-Louis ‘Meilleur chanteur du monde’ Murat et d’Erik Arnaud.
Je ne sais plus si je vous ai dit qu’il fallait que je mette mon blog à jour.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je détestais les gens qui se vantent sur leur blog.
Je ne sais plus si je vous ai dit que la saison quatre d’It Crowd est tout simplement la série plus drôle que j’ai vue cette année.
Je ne sais plus si je vous ai dit que la saison six de Futurama est énorme.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je conchie encore plus ceux racontent leur vie dont on se fiche comme de la première fois où l’on a mangé de la purée de carotte.
Je ne sais plus si je vous ai dit que comme Jean-Marie Le Pen, je suis en villégiature à Rueil Malmaison.
Oui Je ne sais plus si je vous ai dit que comme l’UMP, Le Pen est mon modèle !
Je ne sais plus si je vous ai dit que lire ‘Fuck America’ dans un wagon plein d’américains, met toujours une bonne ambiance.
Je ne sais plus si je vous ai dit que ce post est basé sur des twits, oui je suis pour le développement durable donc je recycle mes vannes.
Je ne sais plus si je vous ai dit que le « Je ne sais plus si je vous ai dit » précédent est totalement plagié d’une réplique de 30 Rock.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je trouve le procédé littéraire consistant à commencer toujours par la même phrase genre « je me souviens » totalement éculé et en générale preuve d’une certaine paresse intellectuelle.
Je ne sais plus si je vous ai dit que parfois je n’avais rien à dire.
Je ne sais plus si je vous ai dit que je ne savais plus si je vous avait dit tout ça.

Mise en abyme.

Le 17 août 2010 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu

Vu à Paris dix-septième – Je ne sais pas qui sont ces gens.

Juste frôler.

Le 15 août 2010 — par sy!
dans la catégorie Esotérique - Egotérique

Nous étions assis en rond autour d’un saladier plein de chips, chacun avec un verre en plastique à la main. Dans cette fête où je ne voulais pas aller, et où je ne voulais pas vraiment rester. Elle était assise juste à côté de moi, souvent mon genoux touchait le sien, mais je faisais comme si de rien, comme si je ne le remarquais pas, après tout c’est normal on est un peu serré, les mouvements ne sont pas facilités, parfois un coude frôle un bras… Elle était juste à coté de moi, je regardais son profil, la forme de son oreille, les plis de sa peau, ses cheveux, j’avais une folle envie de lui remettre une mèche qui était sortie du rang, juste avec l’index la remettre à sa place derrière l’oreille, sans doute également une folle envie de l’embrasser, mais cette envie ne me quitte jamais, nos genoux côte à côte, comme complice, comme ne faisant qu’un, j’ai rarement autant eu envie d’être mon genoux. Elle était ailleurs, les yeux se perdant sur la tranche des livres de la bibliothèque, tapotant son verre avec son pouce, j’étais ailleurs aussi, me perdant dans le méli-mélo de ses cheveux, j’aurais aimé être son ailleurs, son évasion, mais je n’étais ce soir là que son voisin, même pas volontairement, juste les hasards des arrivées et des chaises libres, elle commençait à bailler, bientôt elle partirait, me laissant seul une fois de plus avec tout ces mots que je ne lui ai pas dit, que je ne lui dirais jamais. Elle me saluera d’une bise, peut-être deux, lâchant un ‘à bientôt’ par routine, bientôt ce n’est jamais assez tôt. Puis je fumerai clope sur clope pour dissiper au plus vite son parfum, j’essayerai d’oublier qu’elle était là, j’essayerai de l’oublier, je forcerai un peu mon rire, quand quelqu’un lâchera son prénom en me regardant avec un sourire en coin plein de sous entendu je ferais la sourde oreille, celui qui ne comprend pas, celui qui ne sait pas de quoi il est question. Mais en rentrant seul sur le chemin je me dirais que c’était quand même une bonne soirée et que finalement j’ai bien fait d’y aller surtout parce que pendant quelques minutes elle était à mes côtés tout près sans être proche pourtant mais presque comme l’un contre l’autre. Je me maudirais de cette pensée, je me maudirais de me contenter de si peu, et une fois encore en tentant en vain de dormir j’essayais d’oublier son prénom, même si je sais qu’au matin dés que mes yeux s’entrouvriront, je regretterais de ne pas voir son visage sur l’oreiller à pois, de ne pas sentir sa chaleur contre mon corps et je me souviendrais de son genou, bénissant ce frôlement involontaire et fugace.

Fantaisie Militaire.

Le 15 août 2010 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu


Nantes – été 2010

Du pain (sans jeu).

Le 12 août 2010 — par sy!
dans la catégorie OMT

Comme vous le savez sans doute, j’aime beaucoup de choses, c’est la vie on aime des choses, on a des passions, des coups de cœur inexplicables bref parmi les choses que j’aime il y a le pain, je pourrais vous parlez des heures de baguettes, de batards et autres miches mais ce n’est pas le propos aujourd’hui, mais si vous le souhaitez, j’ai une conférence toute prête avec un très beau PowerPoint et une utilisation audacieuse du paperboard, que je suis prêt à faire sur demande (Tarif : nous consulter). Bref, ce matin alors que je tartinais du beurre salé sur une croustillante baguette sortie quelques heures plus tôt du four du boulanger d’en face de chez moi (folie de complément du nom), je pensais en moi-même « What a wonderful baguette ! Bénis soient les boulangers… et les boulangères, mais mon dieu en fait la boulangère est la femme du boulanger ou par extension la vendeuse mais jamais la faiseuse de pain » Et oui, soudain une évidence dramatique m’apparaissait, je voyais pour la première fois de ma vie la vérité nue…
Je ne connais pas de boulangère confectionneuse de pain, dans ma vie déjà si longue je n’en ai jamais rencontré, jamais même entendu parler d’une boulangère qui ne se cantonne pas à être le jouet sexuel de son boulanger de mari… Pourtant dans ce monde où les femmes demandent l’égalité dont trop longtemps elles ont été privées, seraient-elles rebutées à l’idée de se lever à quatre heures du matin pour aller mettre au four cette pâte encore molle que leurs mains douces et sensuelles auront tout d’abord pétrie avec dextérité et amour et un savoir faire hors du commun ? Je ne peux pas le croire. Bien sur certains objecteront que depuis la démocratisation des machines à pain individuelles, ce sont souvent les femmes qui font le pain, je répondrais simplement qu’à la maison malheureusement ce sont les femmes qui s’occupent de tout ce qui se passe dans la cuisine, machine à pain inclus, mais que pour autant cela ne fait pas d’elles des boulangères pas plus que de préparer le repas trois fois par jours, trois cent soixante cinq jours par an ne font pas d’elles des cuisinière, pas plus qu’elles ne sont blanchisseuses, techniciennes de surface ou plongeuses…
Pourquoi dans ce monde dit moderne, les boulangères ne font pas le pain mais se contentent-elles de le vendre, j’entends déjà d’ici les pouffements graveleux et moqueurs de certains lecteurs dont je me passerais bien (des pouffements pas des lecteurs, vu le peu d’audience que j’ai, je ne peux pas me permettre de me mettre à dos un des mes quatre lecteurs), pouffement dus à des tentatives de jeux mots plus ou moins réussi en essayant d’associer dans la même phrase miche et boulangère voir même pour les plus audacieux baguettes et four. Cessons là ces jeux puérils qui desservent notre propos qui occultent une vérité que certains ne veulent pas voir en face : pourquoi les filles ne sont pas boulangers ?
Que font les féministes à ce propos ? Rien !
Et les chiennes de garde ? Rien ! Rien !
Et les hommes et les femmes politiques ? Rien ! Rien ! Rien !
Il y a des femmes astronautes, ministres, première secrétaire du PS, routiers… Pourquoi n’y aurait-il pas de femmes vraiment boulangères ?
Ceci est désormais mon combat, je ne dis pas qu’il est plus juste ou meilleur que d’autres, je dis simplement que voici ma cause et que je n’aurais de cesse tant qu’il me restera un souffle de vie que de tout faire pour lutter contre cette injustice… Rejoignez moi et ensemble bâtissons un monde où les femmes fabriquent nos baguettes, un monde plus équitable, un monde d’amour, de respect, de partage, en un mot, quatre en fait : un monde de pain !

(Petite rediff estivale parce que depuis sa première publication rien n’a changé et qu’il est grand temps de reprendre le combat)

Le Pain : source de vie, source d’amour, source de joie, source de sandwich !

Je vais vous répondre…

Le 01 août 2010 — par sy!
dans la catégorie A Complete Waste Of Time

…mais sachez d’abord que ce qui m’étonne c’est à quel point vous ne connaissez pas les gens, vous savez les français sont loin de ces polémiques, ils ont d’autres préoccupations, d’autres problèmes. Tout cela ce n’est que de l’écume, du bla-bla, du parisianisme, qui agitent un microcosme qui n’a aucune, mais alors aucune idée, de ce que vivent les français au quotidien de tous les jours, moi qui suis au contact des vrais gens plusieurs fois par semaine, sur les marchés, dans la rue, au supermarché, je peux vous le dire, les français ont des soucis plus concrets, on est loin, mais alors très loin de l’image que vous donnez d’eux. Personne ne me parle de ça, au contraire ils m’en parlent pour me dire à quel point cela ne les intéresse pas et qu’ils nous soutiennent totalement malgré ce qui ressemble de plus en plus à de l’acharnement, vous vous voulez représentatif alors que vous n’êtes que la représentation de vous-même et de vos amis du sérail, et surtout d’un système archaïque dont il est grand temps de s’affranchir, c’est ce que j’essaie de faire au quotidien en instaurant cette forme de parler vrai qui est la mienne et dont j’encourage également mes collègues à faire leur. Cela vous ferait du bien de renouer avec le terrain plutôt que de rester assis derrière votre bureau à poser des questions qui n’intéressent personne, moi ce que je vois, c’est que nous perdons un temps fou sur ces affaires, ces détails plutôt que de nous concentrer sur les vrais obstacles qui aujourd’hui empêchent les français d’avoir foi en l’avenir et d’aborder sereinement l’arrivée dans le troisième millénaire et dans le monde concurrentiel tel qu’il est aujourd’hui. C’est bien simple vous jouez le jeu des extrêmes qui sont un véritable danger pour notre démocratie, je vous le rappel et ça les gens le savent et ne sont pas dupes, j’en veux pour preuve le sondage paru ces derniers jours où prés de soixante-cinq pourcents des français pense que ‘ça suffit’, ce n’est pas moi qui le dit, c’est quasiment les trois quart des français qui le disent, et ce n’est pas rien, ce n’est pas négligeable, je devrais faire comme si c’était rien ? Non, car moi contrairement à vous je les écoute les français et moi je dis très clairement je ne vous laisserais pas réduire au silence nos concitoyens.
Ne vous inquiétez pas je n’ai pas oublié votre question et j’y viens mais avant laissez moi vous rappelez qu’il y a deux ans lorsque j’avais élaboré la feuille de route où de je développais en quatorze points les solutions pour une nouvelle représentativité objective, vous n’avez pas jugé bon d’en faire écho, et que disait cette feuille de route ? C’était quatorze propositions concrètes, faciles à mettre en œuvre, rapidement, qui se basaient sur vint cinq constatations de l’état de la France, répartis en sept catégories des problèmes majeurs que vous avez visiblement oublié. Et que sont les problèmes en France, aujourd’hui, en 2010 ? J’en vois clairement cinq que je développerais en trois points : Tout d’abord l’absence de vision à long terme, puis la peur d’entreprendre et enfin l’omniprésence de la langue de bois. L’absence de vision à long terme : c’est aujourd’hui le problème blablatisateur qui blablate dans les blabla du blabla, et je ne peux blablarer pour blabla afin de blablamir dans le blablablablabla…

De tout partout

Le 24 juillet 2010 — par sy!
dans la catégorie A Complete Waste Of Time

Je viens de me rendre compte que je peux blogger de tout partout grâce à l’application WordPress pour BB, ok dit comme ça, ça fait clairement spam publicitaire auto-publier. En plus visiblement je peux même géolocalisé mes posts. C’est dingue ce qu’on fait maintenant, comme dit ma grand mère. Oui je suis un enfant qui découvre un nouveau jouet dont je vais me lasser aussi vite que je me enthousiasmé…
Je me demande surtout à quoi ça sert ?
Honnêtement je ne sais pas… Mais je peux le faire alors bon…

Posted with WordPress for BlackBerry.

Erreur 403 : forbidden

Le 24 juillet 2010 — par sy!
dans la catégorie Une Histoire

Depuis hier après midi, je peste, je râle, je fulmine, je maugrée, je jure, j’invective, j’en rage comme si j’avais reçu un dictionnaire de synonymes de plus de mille pages à travers la gueule, enfin le visage, la tête, la face, la figure, le portrait, le minois, etc. Et franchement cela fait extrêmement mal donc mon courroux était à la hauteur de la douleur, bien que celle-ci fusse imaginaire, ma colère ne l’était pas.
Que c’est il donc passé qui a déclenché mon ire la plus terrible, vous demandez vous fébrilement derrière ou devant votre ordinateur, le suspense est tellement insoutenable, que moi-même j’en tremble. Revenons en arrière, nous sommes hier, si vous lisez cet article demain nous somme avant-hier, si vous lisez… Faisons simple, nous sommes vendredi après midi en été, il fait beau. Alors que je surfe sur les internets, je me dis : tiens si j’allais voir mon blog, il est tellement beau que j’aime passer de longues minutes à le contempler. Oui, je suis un esthète.
Bref, je tape l’adresse dans la barre du même nom et au lieu d’arriver sur l’habituel hachurage qui a fait ma réputation et qui a fait saigner quelques paires d’yeux, j’arrive sur une page totalement blanche, un blanc immaculé, virginal simplement entaché de ces quelques mots : Forbidden. Le serveur a compris la requête, mais refuse de la satisfaire. Quoi, mais c’est impossible ? Mon site est à mon image : il satisfait toutes les requêtes même les plus humiliantes, il n’a pas de moral, il n’a pas d’état d’âme, on lui demande quelque chose et hop il satisfait, c’est aussi simple que ça.
Évidemment j’ai fait ce que quiconque aurait fait à ma place j’ai été sur Twitter pour me plaindre et faire connaitre au monde entier la nouvelle

Heu je rêve ou OVH is dead ? Mon site est ‘Forbidden’ ! WTW ?!
[Fri Jul 23 2010 12:56:32 (Paris, Madrid (heure d’été)) via web].

Ensuite j’ai pensé très fort du mal d’OVH, si vous ne savez pas ce qu’est Ovh, vous ne devez pas comprendre grand-chose depuis trois lignes, Ovh est mon hébergeur, là où mon site est stocké sur de beaux serveurs dans de belles salles blanches (ceci était un message de Francis pédagogue). Puis j’ai repris mes esprits et j’ai été sur le site de d’Ovh pour y lire qu’il y avait effectivement un incident : Le serveur a planté quand nous avons voulu changer un disque défectueux. J’avoue j’ai ris, j’ai été touché, et limite heureux de voir que ce genre de désagréments n’arrive pas qu’à moi. J’ai donc été très vite sur Twitter pour rassurer le monde entier :

je me réponds à moi même ben oui : « Le serveur a planté quand nous avons voulu changer un disque défectueux. » #schizo #geek
[Fri Jul 23 2010 12:57:51 (Paris, Madrid (heure d’été)) via web].

Le temps passe, je me réjouis d’être en week-end et ce matin je vais voir si, enfin, ils ont remis un disque dur qui fonctionne, ce qui ne me semble pas être une opération extraordinaire depuis l’invention du hot-plug. Et là toujours la même page blanche, toujours le même message. La colère montait en moi, Mais ce n’est pas possible ! Il ne faut pas douze ans pour changer un disque dur, c’est incroyable d’être aussi nul ils pourraient bosser dans ma boite tellement ils sont nuls (NDL’A : C’est la colère qui me faisait parler évidemment, je n’en pense pas un mot, l’entreprise qui m’emploie est un modèle pour toute les Dsi tant au niveau technique que dans les process). Je m’apprêtais à envoyer un mail rageur comparant leur service technique à un vulgaire hébergeur de france.fr, quand une petite ligne à attirer mon attention : Service Suspendu : sylvainbarraux.net / Motif : non renouvellement. Ha oui, maintenant qu’on en parle effectivement je me disais bien que j’avais oublié quelque chose mais je ne savais plus quoi, j’ai oublié de payer et donc de renouveler mon hébergement. Ooups !
Évidemment j’ai fait ce que quiconque aurait fait à ma place j’ai été sur Twitter pour prévenir le monde entier

J’ai dis du mal d’OVH alors que c’est moi qui ai oublié de renouveler mon hébergement, Ich bin a fail !
[about 1 hour ago via Chromed Bird].

Puis j’ai sorti ma carte bleue sans broncher et la tête base j’ai payé, mais bon gaffe à toi Ovh, parce qu’effectivement là c’était ma faute, et encore pas tant que ça, mais bon ce n’est pas une excuse et quand on n’est pas capable de changer des disques dur défectueux hein ! Et ben hein ! Je me comprends…

Tu savais que Papa il écoutait Manset ?

Le 18 juillet 2010 — par sy!
dans la catégorie Play It Loud

Vous le savez sans doute si vous suivez mon blog/twitter/facebook etc… (oui je sais c’est mal de spammer) mais samedi dernier j’ai été voir Dominique A.
Pour être honnête je ne l’aime plus trop, le Dom ces derniers disques m’ennuyaient un peu…
En fait je devrais dire m’ennuyait car ce concert m’a totalement réconcilié avec le bonhomme et je suis plongé avec délectation dans La Matière/La Musique, que j’avais pourtant acheté, par habitude, mais que j’avais peu écouté, ok pas écouté du tout…

Tout ça pour dire qu’il m’est arrivé quelque chose de rare : un morceau m’a mis une claque !
Un morceau où à la première écoute j’ai eu des frissons, ce morceau c’est ‘Manset’, il n’est pas sur l’album mais sur un e.p. en vente uniquement au concert… La première fois que je l’ai entendu c’était donc samedi soir en live, dans une sublime version… Ils sont rares les chanteurs qui racontent des histoires, en général c’est plutôt de la poésie de collégien Comme je t’aime d’amour / alors que toi tu ne penses qu’au boulghour. Une histoire en chanson, c’est comme une nouvelle : des personnages, une situation et une chute. Pour y arriver certains s’étalent sur un album, on parlera alors d’album concept, d’autres comme Dominique A ont besoin de moins de cinq minutes. Dans cette chanson, par exemple, tout y est : du décor C’est un grand pavillon au milieu d’une impasse, aux personnages le héros, ses sœurs, sa mère et son père et des liens qui unis ou désunis ceux-ci. L’histoire est racontée en creux, grâce à un simple repas de famille…


Dominique AManset (2009)
E.P. Kick Peplum

C’est un grand pavillon au milieu d’une impasse
Il n’y est pas venu depuis quelques années
Ses sœurs sont déjà là et ses craintes levées
Des fois à se revoir on se dit que tout passe
Et sa mère est heureuse et c’est là l’essentiel
Et la table déborde et tout à l’air léger
Les je t’en veux d’hier meurent dans la bouteille
Finalement se revoir c’était une bonne idée
Ça ne l’était pas faut dire quand Papa était l
à
Finalement c’est lui qui l’a dit il fallait
Que quelqu’un se dévoue et la main sur son bras
Sa mère le reprend et lui dit s’il te plait
Mais dès lors tout déboule par à coups gentiment
Et les fois où mais si rappelle-toi…
D’anciennes guerres des nerfs tombent mortes du toit
Et la musique l’horreur ! Tu te souviens Maman ?
Il ne supportait pas sauf quand c’était Manset.
Tu savais que Papa il écoutait Manset ?
Il se passait les disques que tu avais laissés,
Ça ne m’étonne pas de lui qu’il t’en ait pas parlé
Il imagine son père qui écoute Lumières
Mais ça ne marche pas, l’un et l’autre sont loin
Il pense ça fait longtemps je r’écouterai demain
Et relève les yeux
Et regarde sa mère…

Bonus

Un autre grand raconteur d’histoire en chanson : Thomas Fersen.
à lire & à écouter sur Le Comité des Oranges

Rue de l’Ourcq, un jour de pluie

Le 18 juillet 2010 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu

Tapis de rue :

Sans soucis de la pluie
jeter son parapluie
& s’envoler léger
au gré du vent