Toute la categorie ‘Something Completely Different’

Something Completely Different — 53

Le 20 Déc 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Pluie Cruelle.
Lu dans libé Mardi 19 décembre : « Nous dormons moins & moins bien« .
Moi, je ne dors plus,
Ce n’est pas l’envie qui m’en manque (au contraire), peut être est-ce l’absence de raison de se lever qui me pousse, à repousser encore et encore le moment où j’éteindrais la lumière. Même dans l’obscurité, mes yeux sont grands ouverts, même dans l’obscurité, je vois tout, du papier peint qui lâche, aux tas sur le bureau. Et toujours au pied du lit, cette lueur rouge, presque inquiétante qui varie de minute en minute, et ce point immobile symbole de la douleur prochaine…

Du coup je change d’air, je vais tester d’autres lits, respirer un peu loin de l’énervement, sans doute s’endormir dans un train et peut être à Cadouarn face à la mer, mes vêtements ne feront pas long feu.

Something Completely Different — 52

Le 16 Déc 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

La guirlande de serpents.
Dijon, 15 décembre, dehors le froid et le brouillard, dedans ni tabac ni alcool, c’est une soirée prévention contre l’alcool, ce qui me vaudra une colère contre une jeune fille qui essaie de me convaincre que la prévention c’est bien, je lui répondis en vrac : c’est plus de la prévention c’est de la privation, à quand une soirée contre la connerie, et des concerts sans musique… bref je n’étais pas jouasse, Arman Méliès en première partie, un chanteur qui s’écoute chanter et qui nous fait une démonstration de son sampler, super, j’étais de moins en moins jouasse, je suis sorti fumer une cigarette dans le froid, pestant contre tout…
Jean Louis faut-il que je t’aime bien pour supporter tout ça…
22 heures. Le noir dans la salle, sur le rideau rouge du fond de scène apparait ‘taormina’, ‘murat’, les musiciens se mettent en place, et c’est parti, JLM arrive guitare en bandoulière, visiblement il arrive de son jardin et il n’a pas eu le temps de se changer, grande chemise largement ouverte, mal rasé, mal coiffé. On me chuchote à l’oreille mais pourquoi est-il déjà en pyjama ?
— bonsoir…
Taormina, roule doucement, malgré les assauts guitaristes de JLM, visiblement ce soir c’est ‘branchez les guitares’, longue intro donc, où JLM semble déjà en transe, dansant presque comme dans un rituel shamanique autour de sa guitare hypnotique… « Mon dahlia bleu, je suis trempé… » La chanson se déroule, cela manque un peu de relief mais ça marche quand même…
Les morceaux s’enchainent les uns autres, simplement interrompu par des applaudissements de plus en plus nourris, et par de simples ‘merci’, lentement sans que l’on puisse vraiment savoir à quel moment l’alchimie prend, la magie opère… Si je devais manquer de toi, la bossa nova n’est plus qu’un souvenir, le public commence pudiquement à bouger du bassin, presque inconsciemment… de plus en plus de cris, des applaudissements de plus en plus long…. Il se passe quelque chose, Jean Louis sourit, nous aussi, tout le monde est content d’être là. Dans la guitare il n’y a pas que du rock et des riffs, il y aussi beaucoup de douceurs, seul à la guitare le groupe en pause, Jean Louis nous parle de la maladie d’amour, pas un bruit dans la salle, on écoute pieusement, la douceur continue, la fille du capitaine, et un désert qui avance de manière plus que suggestive, « avant puis arrière voilà le chemin », Jean Louis ce soir a trouvé le chemin, il y va sans détour, il frappe avec sa guitare des coups justes, directement des oreilles au cœur… Ce chemin visiblement il le connait bien et il y reste en emmenant des poneys avec lui… La balade se poursuit à Rome, à partir de maintenant il n’y aura plus de scène plus de public, mais un grand tout, je ne sais plus si c’est nous qui chantons avec Jean louis ou si c’est lui qui chante avec nous, il en sera de même pour l’au-delà et le cri du papillon, avec un moment très beau, où pris par l’énergie JLM lâche la guitare pour s’accroché au micro… et qu’est ce qu’il fait le papillon ? Tout le monde connait la réponse, et on ne se prive pas de la lui donné… Tout le monde est euphorique, on danse on tape dans ses mains. La bête est libéré, dis saurons nous un jour aimé ? La réponse à été donné je crois, qu’il est bon de dire je t’aime. Jean louis nous envois des baisers, on rallume les lumières pour la seconde fois, c’est fini. Enfin presque car le public en a décidé autrement et pendant presque dix minutes alors que la musique d’ascenseur se fait déjà entendre, les applaudissements et les cris persistent… Personne ne peut se résoudre à aller se coucher, même s’il est déjà demain. Jean Louis nous revient encore, visiblement heureux et ému, pour un « accueille moi paysage » d’anthologie. Tout le monde reste dans les nuages aux cieux, comme mort sous les baisers envoyés par l’auvergnat…

Something Completely Different — 51

Le 11 Déc 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Des dépences.
Des livres à lire avec les yeux, je ne ferais pas de commentaires genre « Waouw c’est génial », si je les ai acheté c’est qu’il sont mieux que bien, voir même géniaux…


Francis cherche l’amour de Claire & Jake
(42 pages / Cornelius – Delphine / 2-90-9990-80-X)


La Nouvelle Pornographie de Lewis Trondheim
(24 pages / Association / 2-84414-186-2)


La malédiction du parapluie de Lewis Trondheim
(128 pages / Delcourt – Shampooing / 2-7560-0411-1)


Libre comme un poney sauvage, Tome 1 : Août 2005-Mars 2006 de Lisa Mandel
(200 pages / Delcourt – Shampooing / 2-7560-0410-3)


Comme un lundi de James
(96 pages / 6 pieds sous terre / 2-35212-006-3)


Black Hole de Charles Burns
(300 pages / Delcourt / 2-7560-0379-4)


Derniers rappels de Alex Robinson
(349 pages / Rackham / 2-87827-098-3)


The Lute String de Jim Woodring
(48 pages / Presspop gallery / 4-903090-03-5)


Grotesk de Otexier
(160 pages / Humeur / 2-916338-00-4)

Mais aussi des Guillaume Long (le diptyque des sardines & l’Anatomie de l’éponge) , mais j’ai la flemme des les scanner et de chercher l’ISBN et pis ça commence à faire un long post pour par grand chose alors après on va dire que je fais du remplissage en publiant sur mon blog la liste de mes achats, et pourquoi pas la liste de course tant qu’on y est (1)?
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(1) Je crois que je l’ai déjà fais en fait…

Something Completely Different — 49

Le 07 Déc 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Partir à volo pour le thé.
la volonté – clé de la réussite
J’aimerais bien la retrouver dans mon capharnaüm, elle doit se planquer. Il me semble l’avoir vu un jour, à moins que cela ne soit un souvenir inventé ou que par inadvertance elle ne soit passée à la poubelle, j’accumule autant que je jette, remplissant chaque interstice. Rajoutant inlassablement à la longue liste des « il faut que je… » de nouvelles occurrences. La liste devient si longue que le verso va y passer, et que sous peu je vais devoir ajouter une autre feuille. Faut dire aussi que je m’égare, fermant les yeux pour m’imaginer des nuits pleines de beautés voir même de luxe, calme et volupté… Mais comme je ne vois rien arrivé, au contraire tout repoussé, je glisse chaque jour un peu plus, comme auto-emmuré. La seule envie qui me reste est celle d’une douce sirène qui perdu dans l’eau de sel, chante pour m’attirer et me noyer. J’aime tant courir à ma perte, que doucement je laisse l’eau pénétrer dans mes poumons, et bientôt c’est un corps inerte qu’il faudra repêcher.

Something Completely Different — 48

Le 04 Déc 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

The Old Horizon.
Toute la journée dans les airs, pas du tout là où je vais, toute la journée sous la pluie, des trajectoires hasardeuses, des routes glissantes, ce n’est vraiment pas prudent. Et toute la journée “All my doubt my life has measured out”(…) “Stops my breath and my heart in time », à s’en percer les oreilles. Comme au dessus des nuages, là où il n’y a pas de pluie, je papillonne, pas vraiment à ce que je fais, je me dissipe, étrangement léger. Mes yeux se posent sur une vache au loin… « Tiens c’est étonnant elle a encore ses cornes, souvent on leur coupe c’est moins dangereux pour leur éleveur, tien là bas on dirait un champ de violettes, ce n’est pas possible en cette saison, ha non, c’est juste un reflet, heu et si je regardais la route… bon ça va elle est toujours là, entre deux champs, en même temps je vois pas où elle pourrais aller… Moi, j’irais bien me balader dans le champ, en plus au bout y’a des sapins, mais ça monte un peu, et puis avec cette pluie ça doit être plein de gadoue, et si je doublais ce camion qui me fait aller à cinquante, ho une buse, bon si je remettais les Magnolia Electric Co, oui ça ne fera que la septième fois, il est trop court cet album c’est pour ça, tiens je suis déjà là, j’ai pas rater l’intersection ha non, elle est là… Bon si je me concentrais un peu. Où est-ce que je vais déjà ? »

Something Completely Different — 47

Le 28 Nov 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

A+.
On a passé une bonne partie de l’après midi ensemble, on a bu des cafés, fait un peu les magasins, enfin surtout toi, moi je te suivais, portant tes paquets et j’aimais ça. On a parlé de plein de choses du plus insignifiant au moins léger. La nuit est tombée, il s’est mis à faire un peu froid, tu m’as dit que tu allais rentrer, je t’ai répondu que moi aussi, et qu’en plus j’avais plein de trucs à faire chez moi, j’ai menti, tu m’as fait la bise, tu m’as dit au revoir, je t’ai répondu, ‘à plus tard’. Nous sommes partis dans deux directions opposées, je me suis retourné, j’ai failli t’appeler, hurler ton prénom, tu as tournée au coin d’une rue et je me suis répété ‘à plus tard.’, j’ai ré-ajuster mon écharpe, j’ai fait demi tour, baisser la tète et avancer en regardant mes chaussures, ‘à plus tard’… Je suis le roi de la réparti, j’aurais tant eu à te dire. ‘je te suivrais à l’autre bout du monde’, ‘allons faire l’amour là maintenant’, ‘donne moi ta main’, mais je n’ai été capable que de dire ‘à plus tard’. En passant à hauteur d’une voiture, de rage, j’ai mis un coup de pied dans ces pneus, son alarme c’est déclenché, ‘à plus tard’, ces trois mots entêtants comme le cri strident de l’alarme qui me perce les oreilles, trois mots qui reviennent sans cesse, preuve de ma lâcheté. Les mots manquent parfois, ‘à plus tard’. La peur au ventre, le cœur battant pour rien ‘à plus tard’, l’émotion n’a pas de mot, ‘à plus tard’, il est déjà si tard.
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Making Off : Txt Totalement inspiré de la merveilleuse chanson d’unpoc (aka Tom Bauchaup), See You Later.
Turning away I called out, I called / See you later…
A (re)découvir sur la radio.blog (News) ci-contre.

Something Completely Different — 46

Le 27 Nov 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Premiers émois.
Un jour sans qu’on y prête vraiment attention, alors que jusqu’à présent on menait une vie relativement tranquille faite de jeux et de tartines beurrées au Nutella, se produisent d’étranges guiliguili dans le ventre et même un peu plus bas. En général c’est en regardant la télévision, où l’on tombe sur une image, parfois même anodine, d’une jeune fille avec une attitude ou une posture même pas particulièrement provocante que soudain on découvre ‘l’érotisme’ sans pour autant comprendre le sens même du mot. On se sent tout émoustillé sans qu’on sache vraiment pourquoi. A partir de ce moment là rien ne sera plus comme avant, l’imaginaire ne servira plus seulement à créer des univers pour ses playmobil®, les filles ne seront plus ses êtres étranges voleuses de billes. Plus tard, adolescent, viendra la pornographie, mais c’est autre chose, l’érotisme ne joue pas des mêmes ressorts.
Je ne me souviens pas de mon premier émois, mais je me souviens d’un en particulier. Le mercredi après midi, alors que les autres étaient sans doute à des entrainements de foot ou de judo, moi je m’entrainais à me couch’potetoïser. Je passais la journée devant la télé, enchainant les jap’animations… J’aimais bien ‘les chevaliers du Zodiaque’, avec leur coté mystico-mythologique, je trouvais la princesse Saori (la réincarnation d’Athéna pour ceux qui s’en souviennent), assez jolie bien qu’assez insupportable avec ces airs supérieurs. Puis vient l’épisode 29 – Les corbeaux d’argent – dans cet épisode la princesse se fait hypnotiser et enlever par des corbeaux, elle fend le ciel soutenu par des fils… Je ne sais pas ce qui m’a ‘ému’ dans ces images, la pose lascive, la position tendancieuse, la robe volante ou les dentelles ? Toujours est-il qu’ensuite je ne regardais plus Saori de la même manière et que j’ai totalement oublié ses airs supérieurs pour me concentrer sur d’autres aspects de sa personnalité.
J’ai recherché depuis le dit épisode, pour juger du degré d’interprétation et d’imagination et pour vérifier mon souvenir et que je n’avais pas rêvé, je vous laisse juge :
Les chevaliers du Zodiaque

Something Completely Different — 45

Le 19 Nov 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Sunday Idleness Sunday.
Le dimanche je ne fais rien, pas par principe mais parce que j’ai envie de rien (même si finalement c’est devenu un principe), je passe la journée en kimono, sans douche prendre, il y a d’ailleurs un adage qui se transmet de père en fils & que beaucoup de femmes-filles ne comprennent pas : « Pourquoi se laver aujourd’hui alors que je ne vais pas sortir » de toutes façons elles comprennent rien les femmes-filles, déjà quand on était des enfants-gosses elles comprenaient rien et avec le temps ça ne s’arrange pas, au contraire. Comme je l’écrivais à des amis il y a peu : « moi de toute façon moi j’aime pas trop les femmes-filles, elles sont trop bêtes et pis en plus elles sentent bizarre, et de toutes façons elles sont pas comme nous, les hommes-garçons, elles ont même pas de kiki et en plus jamais elles veulent nous montrer leur pilou-pilou, en plus elles sont bavardes, et avec leurs airs là et leur ‘patati, patata’ et pis aussi leurs gestes qui font rien qu’à nous charmer, et leur yeux avec leur eyeliner de pacotille qui nous font fondre.. Bref de toute façon, moi, j’aime pas trop les filles. » Mais je m’éloigne du sujet initial : le Dimanche. Tiens en voilà d’ailleurs un bon exemple en générale les femmes-filles elles veulent faire des trucs le dimanche comme aller en foret, se promener dans la campagne sous des prétextes tels que ‘prendre l’air’ ou même aller au cinéma, voir des gens, boires des thés… Alors que moi tel un homme-garçon que je suis, je n’aspire qu’à me coach-potatoïser, glander entre l’ordi et la télé et évidemment un détour vers la cafetière (ma meilleur amie), faire comme simple effort la liste de tout ce qu’on devra faire dans la semaine et qui étrangement ressemble à la liste de dimanche dernier. Ne rien faire jusqu’à ce que vers la fin d’après midi on se dise ‘mince mais il est déjà six heures’, et là en générale le dimanche bascule en une sorte de pré-lundi matin, on pense au boulot, on se préoccupe du linge, ‘ai-je une chemise propre pour demain ?’, on utilise ce mystérieux gros cube blanc qui jouxte l’évier et qui visiblement ne sert pas qu’à poser la vaisselle sale, on étend après avoir passé la journée à s’étendre devant des séries US. On recherche son sac, vérifie que tout est prêt pour le lundi matin, il ne manque plus que notre père nous appelant pour vérifier notre cahier de texte et notre carnet de correspondance… « Alors mes devoir j’en suis où ? J’avais du français, ça c’est fait, ma leçon d’anglais je verrais ça entre midi-deux, et mes exercices de maths ? Mince je n’ai pas mon bouquin d’exercices isométriques, ce n’est pas grave je recopierais les exos de David, de toutes façons il est meilleur en maths que moi… Et sinon y’a quoi à la télé ce soir ? » En général on finit devant un film déjà vu, mais c’est pas grave c’est dimanche, et le dimanche on a tous douze ans.
Pour certains par contre le dimanche c’est l’occasion d’être encore meilleur que le reste de la semaine, c’est en tout cas ce qu’essaie de nous faire croire (le toujours excellent) Bouzard sur le bloug de Lisa Mandel.

Something Completely Different — 44

Le 06 Nov 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

A travers les forêts, survolant les cimes.
Toute la journée, comme pris dans une spirale descendante et étonnamment reviens une petite voix ‘au dedans de moi’. — I am the voice inside your head — plein de drôles idées en tête, pourtant aucune ne fait rire. D’étranges formules toutes faites, mais j’ai déjà tout oublié donc tout va bien jusqu’à la prochaine fois. Il me semble vaguement me rappeler de quelques brides, quelques mots en vrac, sans doute de vieux rêves, ça passera, ça passe toujours. Aller dormir, maintenant, ça changera des nuits sans sommeil, où rien ne tourne, sauf l’horloge.

Something Completely Different — 43

Le 02 Nov 2006 — par sy!
dans Something Completely Different

Un soir.
Déjà tard, la télévision est éteinte depuis longtemps déjà, son bruit m’ennuyait, sa lumière m’importunait de plus elle n’avait rien à me raconter, je crois de moins en moins à ces histoires, je deviens sourd, à moins que ce ne soit simplement mon canapé qui ne soit pas confortable. Je préfère regarder le reflet de mes yeux dans mes lunettes qui d’ailleurs m’ont été vendu comme anti-reflet, je dois voir un faux reflet.
Tard déjà, mon lit me fait de l’œil mais je tourne encore lorgnant plutôt sur la cafetière, j’ouvre un logiciel propriétaire pour, sur une feuille blanche virtuelle, avec une écriture que je n’aurais jamais, écrire un peu. Evidemment je sais déjà ce que je vais écrire, une suite de phrase bref sans vrai sens à part celui que j’y mettrais en relisant, si j’arrive à me relire, où si j’arrive à trouver un sens. A moins que j’écrive autre chose, un peu comme du rien mais avec des mots, comment ne rien raconter ? A moins que je ne donne mon avis sur des sujets importants ou même sur des sujets vains comme un disque ou un livre. C’est étrange je trouve toujours plus de plaisir à parler de l’inutile que de chercher à convaincre que les médias ceci la politique cela. Je me rêve comme Arnaud Fleurent-Didier en Rock Critique.
Une pensée vers demain, ce qui m’attend ce que je sais déjà et ce que j’ignore, comme les arbres qui tombent devant soi sans que personne ne prenne le temps de crier ‘timber !’, je m’en sortirais, je n’ai pas le choix, on s’en sort toujours, sur le moment on peste, on ralle, on panique même parfois, cherchant en vain la télécommande qui servirait à mettre le temps en avance rapide. Demain soir à cette heure je serais ici même, la journée terminée et sans doute je penserais au lendemain. Quel jour est-ce demain ? Si aujourd’hui nous étions dimanche demain c’est lundi mais étrangement mon calendrier me dit jeudi, on nomme les jours pour les différencier, pour croire qu’ils sont dissemblables, que chaque jour apporte sont lot de nouveauté. Demain nous serons leudi à moins que cela ne soit merdredi enfin un truc en –di sans doute.