Toute la categorie ‘Something Completely Different’

Something Completely Different — 72

Le 12 Mai 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Esquive.
Inlassablement, quand je tourne trop en rond, quand mon clavier me fait de l’œil mais que je reste les mains dans les poches, quand je voudrais me secouer afin que tombe un peu ce qui me pèse, quand je devrais travailler (plus ?), quand je devrais mettre un peu d’ordre, quand je devrais passer en mode ‘actif’, voir ‘réactif’, inlassablement revient la même phrase…
& et si avant je refaisais un café ?

Something Completely Different — 71.2

Le 03 Mai 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Bonheur (illusoire) (2).

Le 29 Avril je relatais une conversation avec l’éternellement élégant DB à propos de quelques nouveautés musicales et de quelques autres envies :

Rappel :
Enfin pour ce qui est des Super Furry Animals, moi aussi je suis abonné aux zinzins, mais c’est bien la meilleure nouvelle du moment, manque plus qu’un nouveau St Etienne et ce sera le paradis (on se fouterait presque du nouvel Interpol).

Et qu’est ce que j’apprends aujourd’hui :

Saint Etienne News – May 03 2007 :
First a news infused request. We are putting together a boxed set of all the fanclub releases, with new artwork
and a few extra goodies, for release (at non ebay prices) later this year.

Je ne sais pas ce que réserve l’avenir et à vrai dire je crains plutôt le pire, mais au moins d’ici la fin de l’année, il y aura donc tout de même de bonnes nouvelles, de celles qui poussent à rester enfermé chez soi, le volume plus fort qu’à l’habitude pour ne pas entendre le bruit du monde autour…

Something Completely Different — 71

Le 29 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Bonheur (illusoire).
Le post que j’aurais voulu écrire est remis à une date ultérieure, disons dans cinq ans, à la place (et vous y gagnez) un extrait de conversation avec le continuellement chic DB, avec lequel je ne peux qu’être d’accord :

Enfin pour ce qui est des Super Furry Animals, moi aussi je suis abonné aux zinzins, mais c’est bien la meilleure nouvelle du moment, manque plus qu’un nouveau St Etienne et ce sera le paradis (on se fouterait presque du nouvel Interpol).

Bref de réconfort voilà ce que nous avons (d’ores & déjà) besoin, enfin sans me vanter surtout moi.

Something Completely Different — 70

Le 28 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

At Work.

En quête d’inspiration.
Je dois écrire des textes pour introduire des morceaux de jazz, pour un spectacle judicieusement nommé ‘Histoire(s) de Jazz’ (ce qui explique le calme ici), je vois la deadline se rapprocher à grand pas et constate amèrement la piètre qualité de ma production jusqu’à présent. Si je n’étais pas déjà en t-shirt je pourrais relever mes manches, là il ne me reste qu’à secouer la tête, respirer un grand coup et ne plus craindre cette étendu blanche…
A moins que j’aille prendre l’air, à moins que je ne tente l’immersion, à moins que… Bon il faut que je m’y mette en tout cas…

Imaginez les croches ternaires…

Something Completely Different — 69

Le 18 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Projets.
trouver l’inspiration
oublier
mettre les bons mots les uns à la suite des autres
oublier
ne pas négliger la ponctuation
oublier
trouver mieux
oublier
ne pas faire de listes
mais oublier, les enjeux, les filles, la fille, les pressions, l’estime, les fictions, les encyclopédies, les notes, les mélodies, les phonographes, les lumières, les musiciens, les influences, les aliments, les trajets…
et se mettre un peu au travail quand même
compter jusqu’à trois
oublier
et penser à la procession
ou partir à la dérive
ou simplement remettre à demain
et dormir en attendant
sans oublier d’oublier.

Something Completely Different — 68

Le 11 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Giboulées.
Parfois je refuse de dormir. En fait c’est assez récent, je ne suis pas devenu insomniaque ni hypnophobe, les raisons sont plus sentimentales que mentales. C’est à cause d’elle depuis que je l’ai rencontré, toute la journée elle obsède mes pensés, je ne pense plus qu’à elle, je la vois à chaque coin de rue, elle est là chaque seconde. Elle m’a totalement remué. Elle m’a fait fondre, je suis liquide, je ne suis plus rien. Depuis que je l’ai croisé donc je ne dors plus. Habituellement je ne suis déjà pas particulièrement beau, mais les poches qui se développent sous les yeux m’enlaidissent encore d’avantage. Je sais bien qu’il faudra que je dorme un jour ou l’autre, mais je repousse ce moment, je lutte. C’est difficile. Je sais que si je dors je rêverais d’elle, fatalement. Et je sais d’expérience que, depuis tout petit, aucun de mes rêves ne s’est réalisé. Et pour une fois je veux préserver mes chances. Je pourrais dresser une liste des rêves inassouvis, de toutes celles que je n’ai croisées qu’en rêve. Malheureusement pour moi, je ne sais pas quand je vais pouvoir la revoir, pas avant la semaine prochaine je crois. Je ne sais pas si je pouvoir garder ce rythme d’éveil, je n’ai quasiment plus d’énergie, je me tiens aux murs pour aller dans la salle de bain, j’ai failli m’évanouir deux fois aujourd’hui, d’ailleurs en ce moment même je sens que jeeedc pyhqerofu qhcdkljhdcnbqsklj fhhtfjlkhdfljsqhfnbsqcnkbeuigxk lbfdfqzgfkbfhdgb fgrtysdgfgsdf,ngjkeroupîi

Something Completely Different — 67

Le 09 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

La chanson verte.

Un café à la main, déambuler dans l’appartement,
ouvrir la fenêtre, mettre le nez dehors
s’étonner du silence, juste un chien au loin
se rappeler que l’on n’a pas entendu les cloches ce matin
se dire que l’on devrait quitter la ville
passer la forêt
trouver un chemin
ou couper à travers champs
dévaler les collines
marcher sous le soleil
en sifflotant peut être
ou en silence juste pour le plaisir d’entendre les oiseaux
s’assoir dans l’herbe contempler au loin les courbes du paysage
peut être penser à d’autres courbes tout autant inaccessibles
s’allonger et regarder le ciel, se laisser aller à fermer les yeux
pour finir dans un demi-sommeil
se relever et courir pour rien à perdre haleine
à perdre l’équilibre, manquer de tomber,
tenter de retrouver un semblant d’aplomb en agitant les bras dans tout les sens
comme quand enfant nous essayions de nous envoler
courir encore plus vite en criant en fermant les yeux
haaaaaaaaaaaaa !
se laisser aller à sourire et même à rire tout seul, de soi, du moment
comme une résurrection
(…)
Se dire que l’on devrait revivre,
prendre une bouffé d’air, regarder le mur en face
puis quitter la fenêtre
s’assoir dans le canapé, allumer une cigarette
prendre un livre ou sa tête entre ses mains

Something Completely Different — 66

Le 08 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Stade2.
Un point sur les scores des différents évènements de ce week-end pascal.
Bière 1 – Clavier 0
Apres une défaite du clavier face à du café il ya quelques mois, c’est donc un second revers pour cette interface homme/machine, il serait temps qu’elle se ressaisisse ou qu’elle devienne waterproof.
Pour le reste de l’actualité les différents clubs en compétion n’ont guère brillé non plus, au contraire, certes le pire à été évité mais de peu parfois. A noter tout fois la bonne performance d’Aglatidas.

Something Completely Different — 65

Le 03 Avr 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Champs Magnétiques.


Pour célébrer mon anniv’, je me suis auto-offert soixante-neuf chansons d’amour, ça m’a fait plaisir ce n’est pas tout les jours qu’on reçoit tant d’amour d’un coup. Alors pour me remercier je me suis invité au restaurant et ça c’est plutôt bien passé, c’était vraiment une bonne soirée, je n’ai pas trop bu, je sais me tenir, j’ai bien rit de mes blagues dont certaines que je ne connaissais même pas. J’ai prévu de me revoir, d’aller au cinéma, et pourquoi pas de m’inviter à manger chez moi, avec un peu de chance je vais réussir à m’emmener au lit, à moins évidemment que je préfère rester ami, c’est certainement ce qui risque d’arriver, ça se passe tout le temps comme ça, mais ce n’est pas grave j’aurais essayé. Si comme je le crains, je décide de ne pas casser ce si beau lien qu’est notre amitié infini & ne croyant guère au ‘tout bien tout honneur’, je dormirais alors sur le canapé, c’est plus sûr.
Mais bon, soixante-neuf chansons d’amour, c’est un signe quand même… A moins que je ne sois un crétin qui ne se rend compte de rien, mais je me connais, je suis un garçon et comme tout les garçons j’offre des disques aux gens que j’aime, avant je faisais de belle compilation sur cassette 90 min Ferro chrome, aujourd’hui je fais plutôt des CD-R 80 min avec mon ordinateur où je mets 79min 45’’ de chansons enchainées de parfaites ‘pur love pop song’ en général, bref des compils’ quoi.
Bref je crois que je me plais et que ce cadeau est juste un signe.
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En 1999 The Magnetic Fields ont sorti un triple album avec donc soixante-neuf chansons d’amour et qui étonnement porte le nom de ’69 Love Songs’, en 2004 ils ont sorti ‘I’, un album dont tous les titres commencent pas la lettre I. Bref un groupe conceptuel comme ce post.

Something Completely Different — 64

Le 26 Mar 2007 — par sy!
dans Something Completely Different

Mérinos.
Je fais le point
je compte les acquis
deux colonnes
une reste vide
sans calcul
je pose des équations
&
pourtant
je m’autorise à désobéir
je m’autorise à ne rien en dire
à ne rien résoudre
à ne rien entreprendre
celui qui me fait face n’est pas d’accord
il désapprouve mes manières
hurle à la folie, à l’inconscience
il ne voit que mon inconsistance
je le regarde sans me couper
il sait qu’il ne peut rien faire
il n’a pas d’arme pour lutter
je n’en ai pas plus
Faute de combattant, la bataille est reportée à une date ultérieure
que nous vous communiquerons par voie de presse.

je simule une place net
cache les aspérités
évacue sous l’eau tiède les fragments les plus visibles
je balaie tout d’un revers de main
les cheveux dans les yeux je ne plus rien
rideau
et ainsi dans le noir
s’imaginer sous le chaud soleil
sous la lumière
prendre le temps de s’allonger dans l’herbe
et de ne pas penser à tout ce que l’on n’a pas fait
et de ne pas penser que l’on goûte en vain