sy!

Jakie Quartz.
Je m’étais pourtant promis de ne jamais parler politique sur mon bloug, parce qu’entre autre mon avis est tout sauf intéressant et éclairé & j’avais d’ailleurs plutôt réussi, je crois, pour le débat du « oui, peut être ou plutôt non », et là je me suis laissé emporter par la valse que danse plus ou moins toute le monde Mais il suffit, que diable !
Et puisqu’en ce moment je suis non pas en crise de doute (pour une fois) mais en phase de ressaisissement de moi-même personnellement, il est temps de ne pas se laisser aller du coté obscur. J’en suis en effet non pas à une grande décision fondamentale, non pas à deux ! Mais bien à 3 résolutions pré-estivales et ce sans augmentation du prix des consommations c’est incroyable et demain je rase gratis !!
Par exemple au hasard la troisième : Une étude auprès des lecteurs (5) (oui je ne dis pas de mes lecteurs car je ne suis pas propriétaire des lecteurs) de ce bloug prouve que les posts trop longs ne sont pas lu, pour divers raison à base de ‘ouais mais bon à la longue c’est chiant’, c’est pourquoi j’ai pris la résolution à fin de flatter mon public dans ses plus bas instinct comme une Alexia Laroche-Joubert en moins chevelu et en moins femme que je suis de désormais écrire des posts de longueurs inégales afin de parfois plaire et parfois pas, je sais ça n’a aucun sens mais, j’ai décidé que ce post devait être long donc je le remplis de mots que j’accole les uns aux autres sans véritables but, sans réelle ambition mis à part celle de faire long, comme d’autre font du chiffre, évidemment il n’aura échapper à personne et surtout pas aux lecteurs les plus aguerris notamment à mes techniques verbales de l’immersion de chondrichtyens bref je parle, un peu, en effet, il est vrai, pour ne rien dire, certain que je ne nommerais pas pour ne pas leur faire de publicité diront assez facilement que parler pour ne rien dire est ma spécialité mais je n’ai que faire des ces critiques faciles, et je me contenterais de leur répondre et vous que faite vous pour la blogosphère à part laisser des commentaires acides ? (ou amer tout est question de langue). Bref trois résolutions et j’en suis bien content tout est question de tiendage. Oui je sais ça n’existe pas mais à cette longueur logiquement vous n’auriez pas du lire ce mot donc tout est bien, Argh je me parle à moi-même, deviens-je fou ?
— Mais non tu es juste un peu seul en ce moment ça va passer, tu n’as qu’a penser à autre chose
— ha oui bonne idée mais tu peux m’appeler ‘je’ vu que je parle à moi même
— C’est dingue mais je suis d’accord avec moi pour une fois…
Bref la politique j’arrête, oui ça semble dingue mais si vous lisez ce post 14 578 fois vous y trouverez de la cohérence, je retourne à mes fondamentaux & je me concentre sur ce que je sais faire de mieux des posts obscurs que moi même je ne comprends pas toujours & de la musique que plus personne n’écoute, mais la politique j’arrete je crois…

Des Hauts Des Bas.

Il y a peu de chanteurs qui ont passé le cap de l’âge adulte, c’est-à-dire des chanteurs que j’écoutais quand j’étais au lycée ou un peu après et que j’écoute encore aujourd’hui mais sans nostalgie, juste parce que j’aime toujours et que je trouve que c’est toujours bien. Inversement j’ai des disques que je n’ai pas écoutés depuis dix ans, d’accord quinze ans, je ne suis plus si jeune.
Par exemple j’ai toujours aimé Stephan Eicher, ça m’a toujours parlé, même si je ne me rendais pas toujours compte de quoi. On peut ne pas forcement aimé Djian en tant qu’écrivain mais on ne peut nier que c’est un très bon parolier, pourtant les écrivains qui deviennent paroliers en général c’est tout pourri, l’inverse marche également d’ailleurs… (Non je ne citerais pas de nom… Philipe Labro & Yves Simon ne méritent même pas d’être cités).
Mon suisse allemand préféré, sort un nouveau disque aujourd’hui — Nine Inch Nails aussi d’ailleurs c’est curieux, c’est une autre des mes marotte de ‘when i was a young boy’ — qui s’appelle Eldorado (c’est le titre du nouveau Eicher, je suis brouillon certes mais suivez que diable). Si vous voulez savoir ce que j’en pense reportez vous plutôt à Libé de Samedi, je suis pas doué pour les critiques de disque (à part super/pas mal/nul), et globalement je pense comme Ludovic PERRIN : Le nouvel album de Stephan Eicher, renoue avec la veine de ses classiques. C’est sobre, efficace et vrai, qui a dit que les médias mentaient tout le temps ?
Sur le nouvel album d’Eicher, en plus de signer des textes, Djian a écrit pour la première fois une musique, il s’en sort haut la main et un plus comme souvent le texte est juste parfaitement ciselé, sans fioriture, sans facilité, précis à tomber… Moi je dis respect.

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Si vous préférez la pop obscure mais de haute qualité (la POHQ), aller plutôt faire un tour dans la lune, moi je suis définitivement mainstream…

My Lips Are Sealed (Internal Affairs).

Il a des séries dont je suis féru et pour lesquels j’ai un attrait et une passion quasi de midinette. Il y a évidement la meilleure de toute Futurama, dont je dois regarder au moins un épisode de temps en tout pour que tout ailles bien. Mais j’aime aussi entre autres : A la Maison Blanche, Monk, Colombo, etc. Mais aussi surtout Spin City. — Pitch Express : Sitcom américaine (avec les codes : public, rires et plusieurs caméras) racontant les aventures professionnelles & sentimentales de l’adjoint au maire de New York, de son cabinet et du maire — Dans l’épisode seize de la troisième saison il y a une chanson que j’adore mais que je n’avais jamais réussi à trouver, une pop song ‘à l’américaine’ (rien à voir avec les pop song à l’anglaise habituelle donc). Si je voulais l’écouter je devais regarder l’épisode ce qui avouons le n’est pas simple.
Depuis peu j’ai découvert Scrubs — Pitch Express : Sitcom américaine (mais sans les codes : pas de public, pas de rires et une seule caméra) racontant les aventures professionnelles & sentimentales d’un interne en médecine, de ses collègues et de l’hôpital —Une des qualités de Scrubs à part évidemment sa drôlerie infinie son réalisme délirant (oui je sais c’est antinomique mais c’est vrai), c’est aussi sa bande son faites de pop songs ‘à l’américaine’, d’ailleurs dans un épisode The Polyphonic Spree viennent chanter, c’est dire si c’est classe (saison deux – épisode dix neuf). Dans l’épisode vingt & un de la quatrième saison on entend la même chanson que dans Spin City, ce n’est pas vraiment une coïncidence car les deux séries partagent pas mal de point commun dont, entre autres, leur auteur/producteur Bill Lawrence. D’ailleurs plusieurs acteurs de Spin City sont venus y faire des guests.
Magie d’internet j’ai enfin pu mettre un nom sur cette chanson qui me remue bêtement, du coup moi je suis content et je peux enfin écouter & réécouter à loisir The Churchills…

Maybe you’ve out grown
Silence on the phone
I can’t keep this thing inside of me

This disease brings me to my knees
This disease kills me by degrees
Everybody gets what they deserve

Springtime.
Le printemps est là, grand soleil, tout pourrait éventuellement bien aller.
On ouvre les fenêtres, les manches et les jupes raccourcissent proportionnellement à l’allongement des jours. C’est le moment pour les filles de redoubler de vigilance…

La tête de l’emploi.
Nous croyons connaître le monde tel qu’il est vraiment,
mais en fait, nous n’avons accès qu’à son apparence.

Nu sous la lune.
Puisque ce soir est déjà demain et puisque demain, pour des raisons qui m’échappent, c’est lundi, et puisque parait-il cela ne durera pas, un peu de musique à écouter fort, très fort, à en devenir sourd à défaut d’aveugle, alors écoutons cela les yeux clos.
En attendant des jours meilleurs, en attendant un peu d’inspiration, en attendant un peu moins d’enjeu et pourquoi pas plus ou moins de retenue ou même des meilleures humeurs et un peu de silence, puisque les mots ne viennent plus.

3 disques.

Valerie Leullot – Caldeira
Bertrand Betsch – La Chaleur Humaine
Jay Jay Johanson – Long Term Physical Effects Are Not Yet Known

Eurovision.
L’eurovision en général ce n’est pas génial, voir même totalement kitch, et aussi un peu totalement nul. Surtout quand c’est un groupe de hard qui gagne, ça marche aussi avec Marie Miriam mais attention pas avec France Gall, c’est étrange mais c’est comme ça.. En France notre spécialité c’est d’envoyé des chanteuses sirupeuses sans intérêt, qu’on oublie encore plus vite que les anciens de la star académie (oui je sais c’est un ‘y’ normalement,) chanter une horreur sur l’amour impossible en criant, sur un texte digne d’une petite annonce du cahier spéciale de la saint Valentin de Libé.
Mais tout pourrait changer ! Certes on ne gagnera pas en 2007 (on ne gagnera rien de bien cette année de toutes façons). Mais cette année dans la présélection outre les Wampas (avec un titre pas trop convaincant, mais ce n’est que mon avis) on trouve évidemment des chanteuses nian-niantes mais aussi, surtout deux perles de pépite de qualité.
La première : Les fatals Picards et leur Amour à la française, une vrai fausse chanson de pop anglaise avec tout les clichés de la France de toujours. Où comment faire avec légèreté et talent une bonne chanson. Car oui aussi incroyable que cela puisse paraitre, c’est une bonne chanson, bien meilleur à elle seule que l’œuvre intégrale de certains que je ne nommerais pas (Obispo, Pagny). (Je vous conseil d’ailleurs toute l’œuvre des Fatals Picards

La seconde : Les Vedettes, ou un groupe de majorettes belges mélangé aux Pipettes, découvert par la peau de cochon (Katerine), avec une chanson du meilleur gout, et très entêtante et très efficace.

Pour la petite histoire, chaque chaine du groupe France Télévision (2-3-4-Ô), a présélectionné deux artistes, ce qui est très étonnant c’est que les deux groupes sus nommés ont été choisis par France 3 la chaine des régions (et des vieux un peu aussi)…
Je m’interroge, si la télévision française commence à avoir du gout où va-t-on ?

OST.
Le matin, avant de sortir de chez moi, souvent je fais une halte devant les cd, pour voir si mes yeux donnent des idées à mes oreilles, je promène mes doigts sur les tranches, et parfois je m’arrête sur un que j’emporte et qui me servira de bande son pour la route. Parfois je prends un disque en disant « tiens il y a longtemps que je n’ai pas écouté ça » et puis finalement dans la voiture je ne l’écouterais même pas. De temps en temps le disque que j’ai choisi m’accompagnera effectivement, parfois même une seule chanson tournera en boucle, sans vraiment savoir pourquoi, comme si je trouvais tout nul à part cette chanson…
Hier pour m’accompagner pendant mes deux cent huit kilomètres, une (désormais) vieille chanson, et moi les yeux portés au loin, assis au chaud mais avançant pourtant, comme si j’attendais quelque chose, comme s’il y avait quelque chose à attendre…

Nothing left to do
when you know that you’ve been taken.
Nothing left to do
when you’re begging for a crumb
Nothing left to do
when you’ve got to go on waiting
waiting for the miracle to come.