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Esotérique – Egotérique – 04

Le 21 Juin 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

127.0.0.1* (2)
*: je reste chez (encore) moi.
Je me souviens le vendredi 6 mai dernier je me disais :

En générale, je ne programme rien, je n’ai pas de projet à très long terme parce que tout peut arriver d’un instant à l’autre, le meilleur comme le pire (Tout s’arrange même mal).
(…)
Juste un peu plus fonctionnaire de la précarité.

Alors que l’inutile été commence ici, alors qu’il prend une drôle de couleur orange, alors que l’on tire, à la fin, du sac, à la ligne… Alors que l’on fait des cérémonials, moi je repense à des séries de 4 chiffres allant de 0 à 255. Où aller ? Quelle est l’adresse ? Quel chemin ? Quel partage ? L’adresse je vais avoir le temps de l’apprendre, pas de doute, je prendrais d’assaut des citadelles inaccessibles, au moins une, celle du patrimoine, les autres je renonce, je sais que je suis plus doué pour les chutes que pour l’escalade. Je resterais à l’ombre, rien à attendre de bon du soleil de toute façon, ça il y a longtemps que je le sais, je l’ai toujours su je crois d’ailleurs.
épolà-tonsile, ben non et rien de réjouissant là dedans.
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Un peu de légèreté quand même, puisqu’il ne reste plus que ça, ou presque :

Jugeant insultantes à son égard les prévisions d’un horoscope paru fin mai dans un hebdomadaire vendu en Franche-Comté, un habitant de Montbéliard a décidé de déposer plainte contre l’organe de presse. La rédaction a reçu une citation à comparaître devant le tribunal d’instance de Montbéliard pour le 28 juin prochain.
Ce lecteur, natif du bélier, n’a pas apprécié que ce signe soit associé à la prédiction suivante : « certains retrouveront les émois de l’adolescence, surtout dans le domaine sentimental où l’envie de s’amuser prend le pas sur le besoin de construire du solide« . Se présentant comme « un père de famille sérieux et ordonné », le plaignant estime diffamant qu’on lui attribue des émois adolescents qu’il est loin de ressentir et qu’on « mette en question son besoin de construire du solide ». Il réclame 51 euros et un avertissement à l’encontre de l’astrologue à laquelle il recommande « d’aller voir un médecin »

C’est drôle moi aussi je suis natif du bélier (ou balance ou vierge je ne sais plus) et moi je la comprends très bien cette prédiction, mieux elle me ravirait presque, seul assez gros problème je n’y crois pas.

.Txt – 3

Le 22 Mai 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

En vrac

  • On a tous une mémoire sélective moi je ne me souviens que de conneries.
  • J’ai attendu entre des heures & une éternité.
  • Y’a des tas d’endroits où je ne vais pas & où on me laisse tranquille.
  • Quel drôle de lien entre nous — le trait entre deux mots — le fleuve entre deux rives. L’imagination nous rapproche. La réalité nous éloigne. Deux droites perpendiculaires qui jusqu’à l’infini jamais ne se rejoignent, jamais ne se touchent.
  • Je fraterniserai avec plaisir avec la révolution.
  • Je ne passerais jamais à la postérité les historiens compatissants diront que j’étais un jeune de mon époque, de la fin du millénaire, ou du début de l’autre, parmi tant d’autres, clones de clones. Je ne laisserai pas de souvenirs, particulier, déjà aujourd’hui les vieux disent de moi : « Où est la relève ? Est ce ça ? »
  • Pour apprécier, il faut revenir…

Esotérique – Egotérique – 03

Le 06 Mai 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

127.0.0.1*
*: je reste chez moi.

En générale, je ne programme rien, je n’ai pas de projet à très long terme parce que tout peut arriver d’un instant à l’autre, le meilleur comme le pire (Tout s’arrange même mal). Dans le cas présent c’est plutôt pas mal, finalement tout fini par arriver ? Pas à ce point quand même.

On m’enlevait mon travail
Plus seul je me sentais
Je recherchais du travail,
Là, plus tout seul j’étais.
Je recherchais du travail
Où je suis ? , il faisait.
Je renonçais au travail
Qui alors m’ignorait.

Finalement non… Juste un peu plus fonctionnaire de la précarité.
Du coup pas de voyage en capitale, pas de Bois Si Léger, pas si grave, la pendularité attendra, qu’elle m’attende longtemps. J’aurais sans doute juste une petite pensé pour « Louie, Louie » :

Tu penses aux mots qu’on a pas dit
Tu déteste Paris, Paris…

Ça durera un temps puis je passerais à d’autres choses, comme toujours, on sait assez bien oublier, on n’a pas le choix ou on se force. Et puis comme rien n’existe, c’est encore plus simple…
Bref cela sera un autre genre de migration, pas de réseau ferroviaire, juste une série 4 numéros allant de 0 à 255, pas la SNCF mais l’IANA plutôt. Une sorte de voyage immobile en quelque sorte, est-ce plus mal ? Non. Retrouver la paix, laisser la délocalisation aux autres, ailleurs l’air est meilleur, c’est les poumons qui vont être content.
Je compte jusqu’à trois et je prends mon envol pour mieux prendre de la distance, pour voir les choses de haut
A quatre je retombe.
Un, deux, trois…
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1. Presque pas un exploit : j’ai réussi à placer dans ce post deux des fondamentaux : Tout s’arrange même mal & Finalement tout fini par arriver pour le Tout change donc… il est en bas de page.
2. Je suis assez content de cette nouvelle rubrique, et du néologisme qu’elle contient : Esotérique – Egotérique, parce que c’est vrai que tout cela devient de plus en plus obscur, même pour moi en fait.

Esotérique – Egotérique – 02

Le 05 Mai 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

Out-take
Ce soir je suis rentré à pied, pas de loin pourtant, (à peine deux cent mètres, et encore) mais il a suffit de quelques secondes, de quelques pas pour qu’une chanson vienne me hanter, m’obséder, je cherche à m’en débarrasser, mais je sais que c’est perdu d’avance, quelque chose me dit que je vais avoir du mal à m’en libérer rapidement et que, en plus, sur ce coup personne ne pourra m’aider… Quoique…
Quelques vains transports, immobiles (en tout cas pour moi), vont vite me faire oublier tout ça…
(Et oui, comme on dit : « je me comprends », et en plus pour une fois je n’ajoute pas « pffff »)
Bref…
La chanson en question la voilà :

Connais-tu le vent mauvais ?
A la tête, à la tête
Connais-tu le vent mauvais
A la tête je connais
Quand le cœur saigne pour rien
Dans son habit d’arlequin
Dis, connais-tu le vent mauvais…

Et quand vient le mauvais sort
A la tête, à la tête
Oui, quand vient le mauvais sort
A la tête connais-tu
Quand le corps tremble pour rien
Pour une odeur de jasmin
Dis, connais-tu le vent mauvais …

Et quand vient le vent de mort
A la tête, à la tête
Oui, quand vient le vent de mort
A la tête connais-tu
Le puant, le corps du chien
Les arrimages lointains
Dis, connais-tu le vent mauvais…

Dis quand l’amour m’est venu
A la tête, à la tête
Oui quand l’amour est venu
A la tête as tu vu
Le tremblant, l’abîme épais
L’abondant en fruits gâtés
Oh, connais-tu le vent mauvais

La prochaine fois je parlerais sans doute de la vie de bleuets… Une autre chanson obsédante de ces jours-ci et de ce soir en particulier, et qui n’arrange rien, au contraire, bien au contraire… Mais qui va de pair avec ce vent mauvais, une sombre histoire de peine éternelle encore… Et comme toujours cela nous ramène aux fameux jours du jaguar et toujours à la même question : « Dis saurons nous un jour… (cf archive) »
Bref on reste dans la coutume, tout va bien puisque rien ne va bien.
Ps : pour savoir de quoi je parle, reportez vous à la radio.blog, en tout cas pour le vent mauvais, pour les bleuets on verra plus tard…

Esotérique – Egotérique – 01

Le 01 Mai 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique


Alors bon ?
Alors quoi ?
Tout a déjà été dit ?
Que reste-t-il à dire ?
Et à part ça ?
Que faire de « beau » demain ?
Quoi fêter ? Quelle victoire ?
Et sinon ?
A quoi s’occuper ?
A quoi penser ?
D’autres questions ?
Et à part ça ?
Vivre quoi ?
Vivre pourquoi ?
A quoi bon s’occuper ?
A quoi bon ? (akoibon)
Réussir quoi ?
« Mais tu es qui toi ? « 
— Le premier qui chantonne à mon oreille pleine de cire, « Arrête d’y penser » je ne sais pas ce que je lui fais subir… j’ai bien une petite idée derrière la tête mais elle ne concerne uniquement que ma petite personne (On est égocentrique ou on ne l’est pas) —
Juste un peu de lucidité avant le sommeil, avant le bain, avant l’oublie pour quelques meilleurs souvenirs de séries télé, avant deux trois accords alignés avec sans doute un La, ou au pire du piano à un doigt et j’en passe…
La lucidité est une ennemie, mais suis-je à un de plus ou de moins ?
Vite autre chose n’importe quoi d’autre mais tant que cela soit autre cela me conviendra très bien !
Que faire d’autre ? Manger du pain ? Ah ! La bonne blague, j’en rirais encore dans dix ans sans doute, si dieu ou les Assedic me prêtent vie, avec des histoires de pyjamas et de sobriétés, et un Dark Vador et une poule rabbin en prime rhaaa ! Les fondamentaux !! Tout change mais tout est pareil (air connu).
Alternance de joie et de peine….
Ca va on la connaît ta chanson…


Prendre en compte certaines évidences qui s’imposent malgré tout, malgré les dires, malgré les pensés nocturnes malgré toutes ces absurdités qui constituent ce truc abscons et sans sens donc, mais si vous savez bien CE truc ! Je sais que vous savez, vous savez que je sais, je sais que je sais…
Et sinon ?
Et à part ça ?
Les blagues les plus courtes sont les meilleurs. Ce n’est pas une légende urbaine, c’est du concret du palpable, en levant le bras, si la force nous le permettrait on pourrait presque le toucher tout ce rien…,
Je n’arrive à rien, tout est rien, rien est tout, tout mène à rien, rien mène à…
C’est sans fin…
En voilà du définitif et du durable ! Cela semble, formulé ainsi assez simple et assez clair mais pourtant heu… En fait cela l’est, il faut oublier le ‘pourtant’ et aussi le reste, ainsi que toute idée de sens et de cohérence, mais j’y pense à l’instant vu que personne ne lit je peux (pourrais ?) me lâcher et continuer cette logorrhée dont je suis coutumier voir même spécialiste (il faudra que j’y revienne un de ces jours), donc j’écris tout ça pour rien je l’oublie trop souvent… En fait tout ce qui est ici, en paraphrasant Matthieu Boogaerts dans « Dommage« , je dis tout ça, «  Et je le dis pour moi « , du coup cela importe peu et si par hasard vous tombez sur ces lignes sans doute guidé par un mauvais moteur de recherche qui vous aura perdu, abstenez vous de tout commentaire (abstenez vous tout court dirait A.P.).



Et comme toujours se dire que tout est dans le suspense ou a défaut dans le point de suspension… Même si l’on sait que cela fini mal… forcement… mais au moins il reste un espoir, au moins ça… Mais ce n’est pas vrai, l’espoir c’est juste un cache misère, un paravent, de la poudre aux yeux, attention le marchant de sable va passer…



Et aligner des mots sans sens puisque l’on ne sait faire que ça. — on = je, je le sais à moins que je = on, je/on ne sais/t plus mais est ce que cela à un sens ou même un intérêt ? Voilà le genre de question qu’il faut mieux éviter de se poser…
En même temps faut-il vraiment se poser des questions ?
Les évidences suffissent à elles-mêmes, plus rien à rajouter, c’est comme ça parce c’est comme ça… On avance…
Un dernier « … » pour la route ?
Je résiste à tout, sauf à la tentation alors bon…



Comme toujours il faut que j’en rajoute, et puis quoi ? Et puis merde ! Voilà tout !



Quitter tout ? En voilà une si drôle d’idée, quoique…
Et puis qu’importe (encore !!!) utilisons les mots d’un autre, puisqu’il ne reste plus que ça et au pire on pourra toujours dire qu’on les a mal compris…
Et puis surtout parce que on/je ne sait/s pas quoi dire d’autre

On voudrait tous un alcool
vers le quinze août pour espionner
pour voir d’où ça vient
et où ça veut aller
quitter lanternes et briquets
quitter tout
quitter l’âme et voyager
On voudrait tous un cheval
un bon cheval pour se distancer
se voir enfin dans la glace
savoir une fois pour toute
qui l’on est
quitter Pigalle et Loulou
quitter tout
quitter l’âme et voyager
(…)
On voudrait être poussière
poussière pour savoir ce qu’il en est
ce qu’il en sera misère
on veut anticiper
quitter frégates et pique-niques
quitter tout
quitter l’âme et voyager




etc.
Et oui malheureusement je suis moi… (Ad lib)

.Txt

Le 22 Avr 2005 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

Esclave
Je me vois double, ai-je trop bu
Je ne m’entends plus, serais-je sourd
Dieu quel écho, quelle résonance
Comment arriverais-je, à me faire taire

Je me vois fourbe, ai-je déçu
Je ne m’étonne plus, serais-je à court
Dieu quel(s) ego(s), quelle dissidence
Comment pourrais-je à nouveau plaire

Je me dédouble, qu’ai-je perdu
Je ne m’y retrouve plus, serais-je à la bourre
Dieu quel héros quelle déchéance
Comment devrais-je m’en défaire



Dieu quel idiot quel démence
Comme un schizo quitte à tout prendre

Qui tue le tu qui est en moi
D’où vient cette immonde voix
Qui me contredit à chaque fois
Je ne suis plus maître de moi

Txt – 01

Le 03 Nov 2004 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

Le Brenoï

Puisque j’en parle… et pour ne pas parler de l’état pitoyable du monde (comme je le disais ici même il y a peu « tout ne peut pas aller mal tout le temps, en fait si tout peut très bien aller mal« )

Donc, j’avais il y a quelques mois, pour je ne sais plus quelle obscure raison, écrit un texte sur mon auvergnat quasi préféré, une sorte de cut-off entre ces textes et ces déclarations avec des mots qui forment des phrases entre, vous noterez l’excellence du titre et du refrain en forme d’acrostiche. (Si je ne me félicite pas qui le fera ?)

Un Jour Le Bien / Un Jour Le Mal

Où donc vit le jaguar
Qui me pisse à la raie
J’entends que sa guitare
Où sont les chemises…
…bariolées…

Remisés au placard
Les artifices surfaits
Le rock en étendard
Manque plus que la bannière…
…étoilé…

Comment parler d’amour
Des mystères qu’il revêt
Dans le larsen autour
Comme le fourrage des bêtes…
…abandonnées…

Le job de troubadour
Fini par agacer
Ne pas suivre le parcours
Qu’on écrit sur papier
…millimétré…

Un Jour Le Maudit
Un Jour Le Bétail
Un Jour Le Banni
Un Jour La Médaille

Un Jour Le Bien
Un Jour Le Mal

Et sur les trois accords
Lentement répétés
Se déroulent en fil d’or
Des souvenirs de lieux…
…familiers…

Revêtant des trésors
Ou en « jeune » se grimer
Pour mieux se jouer du sort
De tout le patrimoine…
…hérité…

A t’on vraiment le choix
De toujours travailler
De peindre ce que l’on voit
En dragon se muer…
…s’éditer…

Pourquoi jeter le froid
Pourquoi tant de questions
Répondre n’importe quoi
Et finir par se dire
…tien ! J’vais rentrer…

Un Jour Le Maudit
Un Jour Le Bétail
Un Jour Le Banni
Un Jour La Médaille

Un Jour Le Bien
Un Jour Le Mal
Un Jour Le Bien
Un Jour Le Mal

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2 réponses

Le 31 Août 2004 — par sy!
dans Esotérique - Egotérique

CQM*

En réponse au deux questions fondamentales de ce jour (en tout cas en ce qui me concerne, donc fondamentales pour ma petite personne uniquement je l’avoue), voici deux réponses complètement ésotériques :

1.

Que n’ai je donc point vu venir / Qui a brisé cette droite / Qui a pris les ciseaux / Qui a coupé le fil / Fébrile dans le brouillard / Comme pieds nus sous la pluie / Je ne repartirais pas / Revenir au départ ? / Autant rester chez moi / Oui je m’étale, je m’étends, je déraille / Je prends toutes les places / Paniqué désoeuvré / Mais quelle main écrit ? / Ambidextre des dégâts / Sans fumé mais tout feu allumé / En sandwich / (Avec du beurre serait meilleur) / En idiot / En benêt / Je me mors / Coupable de n’être que moi / Continuez, moi je sors / Oui je sais je déçois / Oui je sais je ne vois que devant / Mais rien ne brille sous mes pas / Et bientôt en cortége les questions / Refaire l’histoire mille et deux fois / Cela sera mieux la prochaine fois / (comme pour tout) / Merci d’y croire pour moi / Je m’en fou, ce soir / Je me gave de Poire… /… /…

2.

L’oiseau sur la poire m’enchante mais pourquoi me susure-t-il à l’oreille que je craidrais les demoiselles… (« Saurez vous un jour aimé ? » me disaient un bébé féroce et un jaguar l’an pasé , ça change non ?).

*choix à questions multiples