Something Completely Different – 25

Le 18 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Something Completely Different

Ailleurs et ici.
Il fait chaud, tout devient difficile, on rêve d’ailleurs, de fraicheur, de cascade d’eau claire, on en viendrait presque à regretter novembre. Les nuits sont trop courtes, la journée la fatigue revient dés le matin, chaque geste compte, comme impuissant face aux éléments, comme d’autres assistent impuissants également à des pluies sèches et destructrices. Bombardement, évacuation, rapatriement… Et tout apparait un peu dérisoire. Ici finalement tout va bien.

En image – 99

Le 17 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie En image

Vert & Bleu.

Une Phrase – 07

Le 16 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Une Phrase

Il n’y a que les mauvais français qui n’aiment pas Monsieur Halliday.

Esotérique – Egotérique – 23

Le 16 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Esotérique - Egotérique

Coursive.
Comme derrière les rideaux
comme derrière un doigt
courir vite éteindre
si on ne voit pas
ça n’existe pas
comme étant petit
les parties de cache-cache
dans les renfoncements de couloirs
je ferme les yeux
pour que tu ne me vois pas
ne pas bomber le torse
pour autant
faire profil bas
partir avant la note
en double appel
ne faire que des détours
savoir que le temps ne compte pas
hermétique à tout discours
aux bons conseils qui laissent sans voix
comment devient-on sourd
alors que l’on ne voit déjà pas
tout est haut vu d’en bas
tout est grand vu d’en bas

En image – 98

Le 15 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie En image

Le Téléscope égocentrique.

Je regarde dans mon téléscope et qu’est-ce que je vois ?
Je vois le petit sy! qui me montre du doigt
Je regarde le petit sy! et qu’est-ce que je vois ?
Je vois que le petit sy! c’est moi…

Courrier – 16

Le 15 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Courrier

France – Ecosse.
Le Bouzard

Belle and Sebastian

Something Completely Different – 24

Le 13 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Something Completely Different

Benito.
Ok je file à Vienne, je lui dis oh c’est quoi
Qu’est-ce qui cloche, dans ma tisane ?

Prendre des affaires, moins que le strict nécessaire, peut être un t-shirt ou deux pareil pour les caleçons, du dentifrice, la brosse à dent, du savon, une serviette, une ou deux bouteilles d’eau, vérifier la réserve de cigarettes, dans un sac en plastique d’une quelconque grande surface, mettre en vrac une vingtaine de disques pas vraiment choisi, juste ceux qui étaient à porter de main pour quand la radio lassera. Peut-être aussi regarder au fond du placard s’il ne reste pas un paquet de petit beurre. Fermer les fenêtres que l’on avait ouvertes pour que le frais rentre enfin, pour que de l’air nous réveille un peu, vérifier que tout est éteint et si l’on trouve le temps ou le courage débrancher deux trois appareil car ‘on ne sait jamais’. Fermer les volets, la porte à clef, un tour suffit malgré ce que disent les assurances, les assureurs amplifient toujours les risques que l’on court, ils mentent en générale. Aller sur le parking, appuyer sur la clef qui fera clignoter et surtout qui débloquera les portes, monter dans la voiture, mettre un sac par terre l’autre sur le siège passager, en tirer au hasard un disque, le mettre dans l’autoradio, démarrer et partir. Aller sans but, errer dans la ville, la tète à la fenêtre, au vent, on aurait presque envie de fermer les yeux. D’abord les petites rues puis les plus grandes artères. Alors quitter la ville, aller jusqu’à l’autoroute, regarder la voiture d’en face pour savoir quelle direction prendre « Si elle va vers le nord je vais au sud ». Rouler à toute allure, presque trop vite, regarder au loin le soleil se coucher, allumer ses phares, changer de disque peut-être, boire un peu à cause de la cigarette que l’on vient d’éteindre et qui a asséchée la bouche. Rouler, dépasser, se rabattre, comme flâner mais à toute allure. Avancer sans but, tout droit, comme sur des rails. S’interroger sur les motivations des conducteurs des voitures que l’on double, où va ce chauve au volant de sa grosse voiture qui n’avance pas ? Qui va retrouver cette femme ? Que vient de quitter ce couple dont la fille ne regarde pas la route mais le chauffeur. Leurs imaginer des vies, des histoires d’adulaires, d’amours à moins qu’ils ne partent simplement qu’en vacances, à moins qu’ils ne rentrent simplement que du travail. Apres plusieurs heures ou quelques minutes, difficile à savoir, s’arrêter dans une station, prendre du carburant, un café, regarder les camionneurs, s’interroger sur leur chargements. S’interroger sur sa propre cargaison, tout ce poids, tout ce fardeau… Ces remorques que l’on traine pleines de notre passé, de nos rencontres, de nos rêves. Soupirer. Reprendre un café. Regarder sur la carte affichée près des toilettes où l’on se trouve et où mène cette autoroute, se rendre compte que l’on pourrait presque retourner chez soi en allant toujours tout droit…

En Image – 97

Le 13 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie En image

Royal.

Je monte sur un pont, je plonge rassuré
Je n’aimais pas mon nom, je n’ai jamais su aimer
La carapace d’or qui protège ma vie
Serait-elle un trésor ? Je la trouve hors de prix

(Descends-moi de ce marchepied)

Something Completely Different – 23

Le 11 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Something Completely Different

Célestes.
Marcher dans l’herbe fraichement tondue, à l’ombre comme au calme mais dans un vacarme et une chaleur indescriptible, percevoir cependant un chant d’oiseau un peu plus haut, lever la tête, scruter les branches, évidemment ne rien voir à part le responsable de l’étouffement, celui qui aveugle, celui qui brule, celui qui fait vivre tout de même. Marcher lentement, c’est impossible d’avancer plus vite, l’attraction des corps se fait plus pressante parfois, comme un poids sur les épaules, une ceinture de plomb, se souvenir de discussions sur des notions de temps et d’espace.
Le temps de l’attraction, l’espace des corps, le corps du temps, l’espace de l’attraction, tout se lie, tout se tient mais tout se mélange.
Il y a si longtemps. Qu’avons-nous retenu ? Je ne me souviens même pas avoir appris de leçons, il doit bien rester des traces, des notes… L’oubli comme un trou noir. Chercher au fond de soi. Se remémorer des courbes, des lignes, des explosions… Quelle force mystérieuse nous tient encore ? Pourquoi continuer à avancer ? D’où vient cette gravité ? Il me semble me souvenir que tout est relatif.
Dans la Relativité générale, la gravité n’est pas une force, mais une manifestation de la courbure de l’espace-temps….
Sortir de l’ombre des arbres, lever la tète droit vers le soleil, fermer les yeux et tout oublier.

Courrier – 15

Le 09 juillet 2006 — par sy!
dans la catégorie Courrier

L’Auteur.

De : bouzard@——-.–
Envoyé : vendredi 7 juillet 2006 16:16
À : web@sylvainbarraux.net
Objet : le Bouzard

Salut sylvain . Juste un mot pour te dire que t’as fait un super boulot avec la mise en ligne de mes strips .
ça tire à sa fin, mais j’ai filé ton lien à tous mes potes qui ne lisent pas Libé , comme ça, ils ont tout lu au fur et à mesure .

A+ . Le Bouzard .