Parce que Noël est déjà passé, une petite chanson pour sangloter…
Les lumières de Décembre ne vont pas me manquer…
La légende vs la réalité
dans la catégorie Play It Loud
Celui du lapin.
dans la catégorie Représentation picturale
Vous n’êtes pas sans savoir que je suis féru de bayday vous savez l’Art séquentiel avec des petits Mickey…
Dans les auteurs que j’aime bien il y a Boris Mirroir, BenGrrr, James & La Tete X… (Entre autres) j’aime leur dessin et les histoires qu’ils me racontent…
Ha on m’apprend à l’instant qu’ils ne seraient qu’une seul et même personne, sauf James, mais ça reste à confirmer, personne n’a jamais prouvé son existence…
Vl’atipas que Borris Mirroir a sorti, plus tôt cette année, non pas un, non pas deux mais trois livres, ou en fait un livre en trois tomes ‘Notre seul ami commun’, c’est difficilement résumable et pas seulement parce que je suis nul en résumation, mais assez bon en néologisme. Disons que c’est beau, touchant, drôle (parfois), je crois que les critiques diraient ‘Doux amer’.
Donc c’est très bien, donc achetez le, donc lisez le.
Bonus
Les deux petits lapins que sont James & Boris Latetex Mirroir ont lancé il y a un peu plus d’un an une web revue de bayday drôle avec des auteurs aussi drôles que talentueux et c’est très réussi, ça s’appelle Mauvais Esprit ‘Revue hebdomadaire drôle de Bande Dessinée numérique’ et depuis quelques semaines c’est totalement gratuit comme dans « ho mais ça ne coûte rien ! ». Du rire, des dessins et pas de thune c’est beau comme un premier tirage des Carottes de Patagonie trouvé dans un vide grenier pour trois euros.
Comment s’aimer miettes ?
dans la catégorie Dialogue
— Nous nous aimions tant…
— Enfin oui, enfin non, enfin ‘tant’… Heu… C’est un peu beaucoup non ?… Je ne dis pas qu’il n’y avait rien… Au contraire… Oui y’a eu un truc à un moment… Au début… Du moins je crois…
— Nous nous aimions ?
— Oui enfin… Disons que tu avais du temps, j’avais du temps, tu étais là et que coup de bol… J’étais là… Et que par rapport à d’autres trucs que moi je vivais de mon coté ça m’arrangeait bien, mais bon… Enfin… Voilà quoi… Mais quand j’entends le verbe « aimer » dans une phrase j’avoue j’ai du mal.. Mais si ça te fait plaisir, je vais pas te dire non, je ne veux pas te froisser, mais je préfère te le dire, je ne vais pas te mentir : je ne suis pas d’accord…
— Nous nous… ?
— … Enfin nous… Non mais franchement, nous n’avons jamais été vraiment un « nous », c’était plus toi et moi au même moment au même endroit, le gite, mon lit et le couvert quoi, une sorte de curieux hasard, le sens de l’hospitalité, mais de là à dire ‘nous’… C’est un peu un abus de langage quoi…
—… gn… ch… gr…
— Voilà c’est plus ça… ça résume bien notre histoire…
Tu vois quand tu veux tu as les mots qu’il faut…
— …
— Et tu sais quoi ? Tu aurai su me parler comme ça depuis le départ nous n’en serions pas là…
— …
Peter Pan.
dans la catégorie Une Histoire
J’ai bientôt quarante ans, je suis indépendant financièrement, j’ai un appartement, un travail, un ordinateur, un smartphone, les Internets, des amis, je vis à Paris. Donc dans l’ensemble je n’ai pas vraiment de raison de me plaindre, ça pourrait être pire, ça pourrait être mieux. Surtout en ce qui concerne mon orthographe, ma conjugaison, mes amours et une toute une liste non exhaustive mais en fait ça va.
Et pourtant, par la magie du téléphone, alors que j’appelais simplement pour demander justement ‘Ça va ?’, et dire ‘Ici… Ça va, rien de nouveau, donc ça va’, je me suis fait disputer fort, même très très fort par une petite voix, à trois cent soixante-cinq kilomètres de moi, parce que je tousse et que je ne vais pas voir le docteur et que ce n’est pas bien, en plus ce n’est pas une question d’argent parce que d’une part j’en ai et que d’autre part il y a la sécu donc ça ne coûte rien et donc quoi qu’il en soit ce ne sont pas des excuses, il n’y a pas d’excuses, et le manque de temps à bon dos, à d’autres, pas à moi. Alors non ça ne va pas, alors ce n’est pas bien, alors tu m’écoutes, alors ce n’est pas raisonnable.
« Tu n’es pas raisonnable »
Et soudain j’ai quinze ans, pas d’argent, demain à huit heure j’ai maths, les téléphones sans fil sont de la science-fiction, je veux retourner dans ma chambre en caressant le chien, claquer la porte puis écouter de la musique fort au casque, penser à la fille à qui je n’ose pas parler, aux copains avec qui on va faire des conneries, heu pardon des bêtises, mais rien de grave promis…
J’ai bientôt quarante ans et heureusement j’ai encore une Maman.
J’ai une Maman et heureusement j’aurai toujours quinze ans.
PS : J’ai bien pensé lui dire que je voyais non pas un, mais le Docteur, le vingt-trois novembre — #savetheday — mais j’étais tellement morveux que je n’ai pas osé.
Dipterocarpaceae.
dans la catégorie Une Histoire
Hier soir le voisin du dessus, du deuxième donc a mis la musique très, trop fort, ce n’était pas vraiment la nuit c’était quatre heures du matin. Avant je dormais calmement mais me voilà réveillé et impossible de me rendormir avec ce boum boum tchak tchak boum boum. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, mais que faire ?
Je suis donc monté au troisième, j’ai sonné à la porte une dizaine de fois, j’ai pris mes jambes à mon cou et me suis planqué dans les escaliers. Mon but était qu’une fois réveillé, mon voisin du troisième descende dire au voisin du deuxième de faire moins de bruit afin qu’il puisse dormir, et moi aussi mais qu’ils n’en sachent rien.
Je suis redescendu me coucher, heureux de m’être débarrasser du problème, je laisse le voisin du troisième gérer ça, je me suis rendormi malgré le tchak tchak boum boum tchak tchak.
Maintenant que j’y pense, je crois que personne n’habite au troisième.
Bonus
D’ailleurs je ne sais pas si mon voisin du deuxième n’est pas une voisine, je m’arrange toujours pour éviter de croiser qui que ce soit dans les escaliers, l’ascenseur, le hall, la cave, le local poubelle…
Alors dans le doute deux chansons, une pour ma voisine, une pour mon voisin…
Je t’en pose des questions ?
dans la catégorie Esotérique - Egotérique, Ma vie m'intéresse
quelle heure il est ?
quel jour on est ?
je me lave les cheveux ou ça va ?
il est où mon pantalon ?
je mets quelle chemise ?
quelle heure il est ?
où sont les clés ?
qu’est ce que je vais écouter ?
il passe sans combien de temps le métro ?
y aura-t-il de la place dans la rame ?
Pourquoi on s’arrête ?
dans combien de temps on va repartir ?
et si je tweetais ?
vais-je être en retard au bureau ?
il est quelle heure ?
t’as passé une une bonne soirée ?
tu as vu le mail ?
reste-t-il du café ?
on va fumer ?
c’est toi qui as les clés ?
tu veux un café ?
t’as l’heure ?
on va manger ?
ha tu as pris des pâtes ? moi elles ne me tentaient pas…
et si je tweetais ?
on va boire un café ou fumer d’abord ?
c’est quelle heure là ?
pourquoi ça marche pas cette merde ?
je vais fumer tu viens ?
et si je tweetais ?
c’est un peu tard pour un café non ?
t’es là demain ?
tu fais quoi ce soir ?
il est déjà cette heure là ?
qu’est ce que je vais écouter ?
il passe sans combien de temps le métro ?
y aura-t-il de la place dans la rame ?
où sont mes clés ?
y’a quoi au courrier ?
qu’est ce que je vais faire à manger ?
qu’est ce que je vais faire ce soir ?
et si je tweetais ?
est ce que c’est assez cuit ?
est ce que c’est raisonnable d’en reprendre ?
est ce qu’il me reste des clopes ?
j’avais pas un truc à faire ?
je ne l’ai pas déjà vu cette épisode ?
si j’allais me coucher ?
qu’est ce que je vais faire de ma vie ?
Et demain ?
quelle heure il est ?
quel jour on est ?
je me lave les cheveux ou ça va ?
il est où mon pantalon ?
je mets quelle chemise ?
quelle heure il est ?
…
Deux Cadeaux.
dans la catégorie Représentation picturale
Hier soir, en sortant d’une bonne Morinade* on m’a fait un beau cadeau :
Et comme parfois un cadeau c’est bien, mais que deux cadeaux c’est encore mieux, j’ai eu droit à un cadeau dans mon cadeau :
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* à savourer ce Dimanche à 18h00 sur le Mouv’ ou dès Vendredi soir sur lemouv.fr.
Même sous la question.
dans la catégorie Esotérique - Egotérique
je ne sais pas siffler avec les doigts
juste des pfffff, des riens, des bruits indistincts
pas le moindre son, comme un manque de souffle
je ne sais pas siffler les filles avec les doigts
alors je ne les siffle pas
pourtant je me souviens quand tu me sifflais
t’agitant pour que je te remarque
pour me dire « ho suis là ! Regarde moi, bouge ! »
je me souviens quand tu n’étais qu’à un doigt de te (me) laisser faire
à me laisser des pouces de terrain
je me souviens t’avoir obéi au doigt et à l’œil
le doigt sur la couture
rire de ton absence de pouces verts
je sais que tu ne comptes pas sur tes doigts
l’un après l’autre, rien ne compte
tu n’es pas comptable, ce n’est pas ton métier
une croix de plus sur une liste qui n’existe pas vraiment
le compte est injuste
mais je n’ai pas assez de doigts pour compter jusque là
il n’y a que moi qui m’en inquiétait, mais je ne suis plus rien
un de plus
ce n’est pourtant pas si mal être ‘un’
mais c’est tellement rien
je ne sais pas claquer des doigts
mes doigts s’agitent
bougent dans tous les sens en vain
pas le moindre son, comme un manque de technique
je ne sais pas t’oublier en un claquement de doigts
mon cœur s’agite
ton prénom reste sur mes lèvres et partout ailleurs
et mes doigts qui gigotent
et toujours pas le moindre son
Maintenant comme avant
comme avant d’être à l’index
je ne sais pas quoi faire de mes doigts
alors pour me donner un genre
je fais ce que j’ai toujours fait
je me les fourre dans l’œil
mentir à soi même rend acceptable les mensonges des autres
tes doigts de fée étaient un conte
une histoire pour s’endormir
rien d’important, rien de majeur
tu m’as laissé dormir à poing fermé
que dit mon petit doigt ?
rien
il ne se lève pas
pas un coup de pouce
alors dans mon lit en boule
je me surprend à sucer mon pouce comme on se les tourne
comme on ne fait rien de ses dix doigts
oublions tout
et disons que tout ça ne fut que jeux de mains.
Nous sommes revenus d’un inénarrable périple.
dans la catégorie A Complete Waste Of Time
Ce moment gênant où tu te souviens que tu as un blog.
Ce moment gênant où tu te rends compte que tu peux écrire des phrases de plus de 140 caractères.
Plus de 140 ? Non vraiment ? Essayons…
Alors, cette phrase n’a pour seul intérêt que de contenir plus de cent quarante caractères, (140!) ce qui est déjà bien parce que certaines phrases dont je ne parlerai pas, n’ont aucun intérêt à part leur existence propre.
Yes !
Quelle folie ! Tellement de caractères (espace compris) que je n’ai pas assez de doigts, je peux encore le faire, je n’ai pas perdu la main. Il ne me reste qu’à trouver des phrases avec du sens afin de former des paragraphes qui aient au moins un peu d’intérêt, ça c’est sans doute plus difficile. Je suis en train de me dire, que le plus simple c’est que je trouve une idée et que j’explique mon idée par des mots que je taperai sur mon ordinateur et vous du coup vous liriez les mots dans votre tête et vous comprendriez mon idée comme si vous étiez dans ma tête à moi alors qu’en fait non vous seriez toujours chez vous, sans doute en pyjama, oui comme je suis encore en pyjama j’imagine que tout le monde est en pyjama.
Alors une idée…
…
…
Bon je ne vais pas parler politique, parce que je n’aime pas les débats déchaînés à base de «Non mais tu ne peux pas dire ça, rappelle-toi quand machin était au gouvernement il n’a rien fait non plus, et les français veulent des chiffres» et de plus ça finit toujours par un «je n’aurai pas aimé être ton voisin pendant la guerre». Donc pour faire simple, on va dire que je suis un bobo réactionnaire gôchiste nazi, comme ça, ça m’évite d’avoir à parler politique.
Bon je ne vais pas parler informatique, ça me rappelle trop le travail, et j’ai surtout peur qu’on se rende compte que je n’y connais absolument rien et que ça mette ma vie professionnel en danger.
Bon je ne vais pas parler travail pour justement ne pas mettre ma vie professionnel en danger, oui vous comprenez j’ai des charges, un loyer à payer, donc je ne peux rien à dire à part que mon travail est le meilleur moment de ma semaine, voire même de ma vie, car j’y côtoie des gens formidables, dans une société tout autant formidable, c’est tellement beau que j’en chiale le soir en rentrant chez moi «Qu’ai-je fais pour avoir la chance de travailler dans ses conditions, je ne mérite pas ce travail, je suis indigne, j’aimerai tellement être à la hauteur…».
Bon je ne vais pas parler de moi, pourtant vous le savez c’est LE sujet que je préfère. Il faut dire que je le maîtrise sur le bout des doigts, surtout depuis qu’adolescent j’ai découvert ce que je pouvais faire avec mes doigts et mon corps. Mais pour un retour je ne voudrai pas paraître trop égocentriste, on me le reprocherait.
…
Ce qu’on va faire c’est que je vais m’arrêter là, et que je reviendrai quand j’aurai trouvé une idée, cela ne devrait pas prendre trop de temps entre deux heures et trois ans. J’ai bien conscience que vous vous sentez un peu frustré, vous êtes venu pour lire quelque chose d’intéressant et au final vous perdez juste votre temps, que je sais précieux, donc ce n’est pas sympatoche de ma part et vous seriez en droit de m’en vouloir et de m’insulter à base de mots blessants et de comparaisons avec Jean Marc Morandini. Je vais donc essayer de vous proposer quelque chose que vous ne soyez pas venu pour rien.
J’ai d’abord pensé mettre une photo coquine voire carrément porno, parce que d’abord ça fait toujours plaisir à voir, et qu’ensuite ça fait du clic une ‘photo de femme nue sans vêtement coquine’. Mais on allait encore dire que je suis obsédé et on allait en tirer des conclusions sur un je ne sais quel manque, alors que c’est juste de l’amour de l’art. Donc pas de photo coquine, sauf évidemment si vous insistez !
La solution la plus simple en fait c’est que je vous raconte un truc, pas du stand up par écrit je vous rassure.
Vous le savez sans doute, mais sans doute que vous ne le savez pas, j’ai la fâcheuse tendance à chanter tout seul ce qui me fait passer au mieux pour un hurluberlu au pire pour un demeuré léger.J’ai toujours une chanson en tête, parfois des bonnes parfois des mauvaises. J’ai cette faculté assez incroyable qui consiste à n’avoir absolument aucune mémoire — je ne sais plus ce que j’ai mangé hier et je sais que j’avais un truc à faire aujourd’hui mais j’ai oublié quoi — par contre je me souviens des paroles d’un bon millier de chanson, ce qui n’a aucun intérêt, j’appelle ça ma ‘mémoire à connerie’. Comme je suis un gentil garçon (si, si) j’aime partager les chansons que j’ai en tête avec le monde qui n’en demandait pas tant, donc depuis peu chaque jour à onze heures vingt-deux (11 :22) je publie la chanson que je chantonne, ou que j’ai chantonné dans la matinée. J’en ai même fait une playlist sur Deezer que vous pouvez écouter à toutes heures de la journée ou même à vingt-deux heures onze…
Certes vous n’avez rien appris à la lecture de ce post mais au moins vous avez glané un lien avec de la bonne musique et rien que pour ça vous n’avez pas perdu votre temps et vous pouvez me dire merci.
As L.A.*
dans la catégorie Courrier
Vous connaissez sans doute ma grande passion pour les spams, petits cadeaux reçus en commentaires :
« Votre billet de blog offre les mêmes présenter comme une autre auteur de l’article mais je tout comme votre bien meilleure. » « Bonjour équipe! je suis nouveau vers cette page web et je voulais dire Salut. Il peut s’agir d’un site web grand et je suis heureux j’ai rejoint. Nouveau sur ce blog merci pour l’accueil. Je viens à ce merveilleux blogue et je voulais me présenter à tout le monde. C’est vraiment un si bon site internet. »
J’en reçois aussi des beaucoup plus longs dont certains extrêmement coquins (pour ne pas dire totalement dégueulasses) — tous sous le même post d’ailleurs il faut dire qu’il y était question de Premiers émois c’est donc finalement assez raccord — Je ne peux même pas poster un extrait soft parce qu’il n’y a rien de soft, des traductions approximatives avec plein de termes crus, avec toute les deux lignes un vers un site olé-olé, (envoi par mail sur demande), je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien les lire, ça me rend tout chose…
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*aka « Ce qui se dit sur google traduction reste sur google traduction. »