Be the cartoon heart

Le 11 août 2011 — par sy!
dans la catégorie Faux Et Usage De

Charles M. Schulz.

Aimless

Le 07 août 2011 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu

Exposition Public Domaine
La Gaîté Lyrique
Paris.

La Rencontre des Amants (du Boulevard).

Le 06 août 2011 — par sy!
dans la catégorie Une Histoire

Un soir, dans un bar près du canal de l’Ourcq. Alors que depuis peu la nuit est tombée sur Paris, Elle et Lui sont assis à une table.
Lui, la regardant et l’écoutant depuis des heures. Ne sachant que faire, que dire, souriant étrangement et bêtement aux anges. Alors, pour se donner une contenance, il joue avec son smartphone et commande verre sur verre.
Elle, épanouie ravie ruisselante (il a plu), parlant de tout et de rien, mais avec emphase et moultes gestes et rires éclatants.
Il est tard.
Les lumières faiblissent, les tables se vident.
Il ne sait toujours pas quoi faire, quoi dire, alors simplement il demande…

— Tu veux que je commande un dernier verre ?
— On a déjà pas mal bu, non ?
— Rho, non… si… tu crois ? Juste un dernier et je te raccompagne… ?
— Je crois que j’ai déjà trop bu, mais je veux bien en partager un avec toi. Juste un demi quoi…
— Un demi ?
— T’es bête ! Un seul verre de vin que l’on boit à deux, un demi verre de vin…

Il se lève, va commander au bar et revient avec un verre de St Pourçain.

— Vas-y je t’en prie. Bois ce que tu veux, je boirai le reste…
— Tu as peur de mes microbes ?
— Non, Je préfère lire tes pensées plutôt que tu ne lises les miennes…
— Oh… D’autant que moi, je sais très bien ce qu’il y a dans les tiennes…
— …

Elle prend le verre, boit une gorgée et lui tend.
Il le prend, le boit, d’un coup. Se lève, enfile sa veste, il lui attrape sa main et la regardant dans les yeux & il dit…

— Viens…

Dysphasie Expressive.

Le 03 août 2011 — par sy!
dans la catégorie Dialogue

— On m’a demandé de te demander ton avis et c’est vrai que c’est important de se concerter. Alors je vais te dire ce que j’ai décidé, t’expliquer et puis une fois que j’aurais terminé tu me dira si tu es d’accord. Parce que je ne veux rien t’imposer, ce n’est vraiment pas ma manière de faire, tu sais que j’aime la concertation…
— Mais ça ne ressemble pas vraiment à de…
— Attends, ne m’interrompt pas s’il te plait, parce que je vais perdre le fil, et ça va durer des heures et je n’ai pas que ça à faire. Reprenons. Ce qu’il faut bien que tu comprennes, c’est que je prends sur mon temps pour t’expliquer alors que j’aurais très bien pu simplement t’envoyer un mail, mais je crois que c’est important aussi de savoir se parler et de savoir écouter les opinions et avis des uns & des autres…
— Je suis bien d’accord parce que…
— Non mais vraiment tais-toi, parce que pour le moment c’est moi qui parle, tu parleras ce soir chez toi si tu veux, mais là ce n’est pas le moment. Donc ce que j’essaie de t’expliquer c’est comment à partir de maintenant nous allons nous organiser, alors évidemment ce ne sont que des pistes de réflexion pour le moment en sachant tout de même que c’est comme ça que nous ferons in fine. D’où la relative importance de cette conversation.
— Donc tout est déjà décidé en fait…
— Sérieusement ta gueule là, sinon ça va vite m’agacer. En fait ça m’agace déjà. Alors oui tout est décidé mais je te demande quand même ton avis afin qu’on soit bien en phase et s’il te plait arrête de faire ta victime en permanence, et de rentrer dans des délires paranoïaques, ‘gnagnagna personne ne me demande rien’ non tu n’es pas exclu du processus décisionnel la preuve, on est bien en train de parler là, non ?
— …
— Non mais vas-y réponds
— … Bah oui mais…
— Tu vois alors, moi je fais un effort alors j’attends en retour le même effort, tu ne trouves pas ça important la communication ?
— Oui bien sûr… Mais
— Non mais ne réponds pas ! C’était une question rhétorique putain ! Reprenons et vraiment cette fois arrête de m’interrompre parce que je suis à deux doigts de t’en coller une là. Alors ce que j’ai décidé et qui va donc s’appliquer pas plus tard que tout de suite après que nous en ayons parlé et que tu m’aies fait part de ton avis, car ton avis et ton expertise m’intéresse, et tu le sais…
— Oui mais…
— Bon ok ! T’as gagné ! Moi, voilà je me casse, tu fais toujours du mauvais esprit, jamais à vouloir progresser, toujours à râler, faut pas t’étonner après qu’on ne te demande rien, t’es contre-productif ! On ne peut vraiment pas parler avec toi !

Pause-It

Le 03 août 2011 — par sy!
dans la catégorie Mon Labeur m'intéresse

La mode est au donc aux combats de post-it sur les fenetres, entre bureau, ça m’a rappelé quand avant je m’ennuyais au bureau & que je n’avais pas de Jules de chez Smith en face… Pour tromper mon ennuie je décorais mon bureau avec des Post-it Jaune (les autres couleurs ne sont pas des Post-it, un Post-it c’est jaune ou ce n’est pas un Post-it). Oui j’ai toujours été un précurseur  c’était le deux Mars 2009 . Et quand une fois bon bureau décoré, mon douzième café bu l’ennuie me reprenait, je faisais des gif animé….

Oui je sais…
Alors que certains croulaient sous le travail et les responsabilités je m’amusais avec des Post-Invaders… Oh je ne dis pas que je le vivais bien mais il n’y a pas de honte à être payer à rien faire…
Mais ces temps sont  loin aujourd’hui je suis rentré dans le droit chemin, et à part déclaré mon bureau ‘La Commune du 4eme étage’, je suis du sobriété et d’une abnégation exemplaire… (en attendant la Semaine sanglante, évidemment)

Pripiat (Припять).

Le 30 juillet 2011 — par sy!
dans la catégorie Esotérique - Egotérique

Vu de mon balcon, Paris à l’air à l’abandon
presque silencieux
le cantonnier est en vacances
moi je fais comme si de rien
je prends des métros déserts
ou au contraire plein de gens en short et en sandalettes
l’œil rivé sur des cartes
moi désintéressé du quotidien
j’ai repoussé le repos
en espérant des températures plus clémentes
au temps des vendanges
en attendant dans de vains transports, comme toujours
puisque je ne sais plus si je suis proie ou prédateur
je feins l’insouciance
je fais ce qu’il pourrait me plaire
fumant et buvant plus que de raison
et décidé à faire de chaque jour de pluie une belle journée.

Porno ras le bol — Pub qui racole pousse au viol.

Le 30 juillet 2011 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu

Des rimes pauvres.

Une théorie sur tout. — Episode I

Le 23 juillet 2011 — par sy!
dans la catégorie Mon avis m'intéresse, Une théorie sur tout.

Souvent on m’accuse, à raison je dois l’admettre, d’avoir une théorie sur tout, & je dois même vous avouer que j’ai une théorie la dessus.
Alors que je cherchais des idées pour mon bloug on m’a gentiment fournit une liste par mail reprenant une vingtaine de sujets sur lesquels j’ai une théorie. Voilà donc pour un après midi pluvieux quelques pensées/théories issues de cette désormais fameuse liste…
(L’image ci-contre n’a aucun rapport avec ce qui va suivre c’est juste pour vous montrer mon nouveau briquet presque auto-corporate)

Pourquoi je ne paries jamais.

D’abord je ne joue jamais d’argent parce que je n’aime pas les jeux d’argent, pour moi le plaisir du jeu est tout autre, on joue pour le plaisir de jouer, et non pas pour le plaisir de gagner. Ainsi on peut apprécier une partie de __________ (Insérez ici le nom de votre jeu préféré) que l’on a perdu, parce que l’adversaire a fait preuve d’imagination, d’une formidable stratégie ou a simplement finit nu(e).
Les paris eux sont assez similaires aux jeux d’argent on est persuadé de quelque chose et on veut en tirer un bénéfice, si possible pécuniaire ou alimentaire voir même sexuel pour les plus dégoûtants et/ou audacieux. Bref aucun plaisir du jeu, juste le plaisir d’avoir raison (ou en tout cas d’en être persuadé). Parier c’est ne pas écouter les arguments de l’autre, c’est ne pas admette que l’on est faillible et être outrancieusement sûr de soi bref un parieur c’est un con prétentieux et on n’en parle plus.

Les trois publics de la ligne 2

La ligne que je prends tous les matins et que j’avoue j’aime bien (et pas seulement parce qu’elle est un peu aérienne) attire principalement trois types de public :

  1. Les touristes qui font Pigalle Montmartre Champs Elysées ;
  2. Les vrais gens de Belleville à la Goutte d’or qui font des trucs de vrais gens ;
  3. Les En-cravatés qui travaillent soit dans le XVIIIe (comme moi) soit à la Défense (changement Etoile pour prendre la Ligne 1).

Moi je suis donc un 2.5 puisque je vais au travail via la ligne 2 mais je n’ai pas de cravate et on n’en parle plus.

Pourquoi je ne pars pas en vacances.

En cette période estivale qui étrangement tombe en plein mois de novembre, on me questionne, on m’interroge sans cesse sur « Et toi, tu pars où pendant tes vacances ? » et je stupéfie mon auditoire et répondant « bah je sais pas, je pars pas, peut etre aller voir un peu mes parents mais sinon je vais rester chez moi à Paris je pense » s’en suit en général incrédulité et monologues extatiques à base de « non mais enfin, c’est pas possible, c’est triste, tu dois t’emmerder, quelle vie de merde tu as en même temps c’est normal tu fais de l’informatique tu est donc un geek no-life, comme c’est triste quand même etc.« .
Je ne reviendrais pas sur le fait que trop souvent partir en vacances c’est simplement délocaliser son quotidien et les problèmes inhérents à celui-ci, si je ne pars pas en vacances c’est d’une part parce que je ne m’ennuie pas chez moi, pas plus que je ne m’ennuie quand je suis seul, au contraire j’aime bien être chez moi et vu le loyer abracadabrantesque que je paie j’aurais tort de ne pas en profiter un peu & d’autre part parce que ce que j’aime dans les vacances c’est leur sens littérale : ‘absence’. Je passe toute l’année à planifier des choses au travail ou dans la vie — « alors demain je fais ça et après demain je dois faire ceci, la semaine prochaine j’ai une réunion là bas, il faut que je prenne mon billet de train et réserve l’hôtel etc. » — donc durant mes vacances je ne planifie rien, et me laisse bercer par l’absence de projet. Je ne dis pas que je ne veux pas partir, je dis juste que je n’aime pas planifier trois mois à l’avance, je préféré partir au débotté si l’occasion se présente…
Je suis en vacances dans un mois si tout va bien et comme prévu, je n’ai rien prévu et on n’en parle plus.

à suivre. (peut-être)

Et ta mémoire coule le long des trottoirs…

Le 19 juillet 2011 — par sy!
dans la catégorie J'ai Tout Vu

Dimanche, petite promenade sous la pluie au Père Lachaise, ballade légère et puis par hasard des pas, un petit pincement au cœur…

Une Phrase — 62

Le 17 juillet 2011 — par sy!
dans la catégorie Une Phrase

« You’re going to see a lot more of that sort of thing in the picture. I don’t want to say too much, don’t want to spoil it. I’ll just say one word: ‘Icarus’. If you get it, great. If you don’t, that’s fine too. But you should probably read more. »

Tony Wilson (Steve Coogan) Twenty Four Hour Party People – Michael Winterbottom – 2002