Toute la categorie ‘Une Histoire’

Une Histoire — 18

Le 04 Déc 2008 — par sy!
dans Une Histoire

F3000.
A Lyon, après des tours, des détours et des retours, prenant une bretelle autoroutière pour rentrer chez moi, j’ai fait mon premier tête-à-queue, c’est-à-dire que la voiture à tourner toute seule et sur elle-même à 180° alors que je souhaitais plutôt 90° et je me suis retrouvé à contre sens, entre une bute et un rail, sans visibilité et donc totalement rassuré. Faire un tête-à-queue dans le 69, on croirait presque une blague, mais qui, étrangement, m’a seulement fait rire quand j’ai mis la clé dans la serrure de la porte de mon appartement, aller comprendre pourquoi ?

Une Histoire — 17

Le 26 Oct 2008 — par sy!
dans Une Histoire

Syntax error.
Un dimanche à la campagne, en réalité à la montagne mais un dimanche à la campagne me donne l’air plus lettré, un petit peu plus seulement, j’étais donc là, paisible au soleil automnale profitant de ce qui reste de chaleur à cette année, en belle et douce compagnie ce qui ne gâche rien, au contraire. Soudain je sens quelque chose dans ma nuque qui joue dans mes cheveux, je cherche avec ma main ce qui provoque ce picotti et je ressens une vive douleur, je regarde ma main et je vois une guêpe s’envoler… Je me suis entendu dire « Aïe ! Piqûre Guêpe ! », comme un signal d’alarme, comme un bug, comme un ordinateur il ne manquait que le petit son ‘ting !’, c’est bizarre qu’en situation d’urgence (ok très très relative) j’ai arrêté de faire des phrases plus que l’essentiel, les verbes et la conjugaison, cela ne sert à rien, c’est de la littérature. Mon dieu après des années passées devant l’écran c’était à craindre, je suis devenue mon outil de travail, si ça se trouve la nuit dans mon sommeil ma main droite cherche la souris, si les symptômes persiste je vais avoir besoin d’F1. Sinon pour la fin de l’histoire et pour mettre fin à l’insoutenable suspense, je dirais simplement : pas allergique plus mal, ok [ctrl-w].

Une Histoire — 16

Le 12 Mar 2008 — par sy!
dans Une Histoire

980 684-9.
Cinemix vol 1 & 2
Je ne collectionne rien, au pire j’accumule, les livres, les disques, les bd & quelques revues en papiers glacés. Mais depuis bientôt deux ou trois ans, je guette toujours du coin de l’œil les publications d’une collection : ‘écoutez le cinéma’, une soixantaine de disques regroupant des bo de films français jusque là pas ou peu éditées, sélectionnées par le respectable Stephane Lerouge. Toujours de la qualité, du coup je ne sais plus si je les achète tous parce que les disques sont tous bien, ou juste parce que je les achète tous. En 2003 Stephane Lerouge avait eu l’idée afin de faire vivre encore ces musiques de demander à la fine fleur (cliché n°412) de la scène électro de remixer des titres de leur choix, un cd était sorti sous le nom de ‘cinémix’ (pour l’anecdote, et je sais à quel point les gens aiment les anecdotes, je l’avais d’ailleurs gagné sur le site des Inrocks), était également sorti deux vinyles un regroupant les remix de La Horde de Gainsbourg (Vol2) et l’autre des morceaux du génial François de Roubaix (Vol1). A l’époque j’avais raté ça, en plus à l’époque je n’avais pas de platine vinyle, oui à l’époque j’étais jeune, à l’époque j’étais con, j’ai changé depuis, j’ai une platine vinyle & je suis vieux.
En me promenant sur Price-minister j’ai fini par trouver le Vol1 (François de Roubaix) pour un prix respectable, mais le Vol2 restait toujours hors de prix, environs 40€, et franchement même si j’aime bien Gainsbourg, ça fait un peu cher quand même. Pourtant je me souviens du nombre de fois ou j’ai regardé la page de l’annonce en me disant, ‘aller oui.. haaa… non… c’est cher… oui mais… non…’ le doigt sur la souris prêt à cliquer pour satisfaire mes pulsions d’acheteur & de completiste… Mais jusqu’ici je n’avais jamais céder, comme si la petite voix de ma banquière était plus crédible que la mienne.
Et v’la ti pas… heu je regrette déjà cette formule… plouf-plouf.
Aujourd’hui alors que je me promenais dans une ville plus au nord qu’ici, un Bretzel à la main, j’entre dans une disquerie, (c’est comme un disquaire mais avec des occasions, la version audio d’une bouquinerie en fait, ça se dit une dévéderie ?), je regarde parmi les trente centimètres sans but précis, juste pour me laisser enivrer par le parfum des vieux cartons et des pochettes vintages, quand ce fut comme une apparition, là devant moi, plus qu’à porté de main puisque déjà dans ma main, le Vol2 de Cinemix, je le tournais délicatement comme au ralenti en me répétant mentalement « faites qu’il ne soit pas cher… faites qu’il ne soit pas cher… » et là je découvre un chiffre à un nombre (ou l’inverse je ne sais jamais), je serais du genre à exprimer publiquement ma jubilation j’aurais sans doute sauter d’allégresse ou tomber dans les autres clichés liés aux effusions de joie.
Et j’ai continué et ai trouvé d’autres trésors… Je n’entends plus ma banquière ça va mieux, mais pourtant quelque chose me dit qu’elle rode encore, mais pour l’heure j’esquive…

Une Histoire — 15

Le 22 Nov 2007 — par sy!
dans Une Histoire

Binaire.
Aujourd’hui alors que je me trouvais dans l’agglomération vésulienne, et que je prenais la direction de la nationale 57 afin de rejoindre Saint-Loup sur Semouse pour continuer ce que j’appelle ‘mon travail’, et pendant qu’à la radio un chanteur écrivain parlait et que moi, je l’avoue, je n’écoutais pas, à une intersection j’actionnais mon clignotant vers le haut ce qui laissait sous entendre que je voulais aller à droite, ce qui pourtant, je le sais, ne me ressemble pas, mes yeux furent attirés sur le tableau de bord non seulement par le voyant vert s’allumant alternativement, signifiant mon prochain changement de direction, mais aussi par l’étrange symétrie des chiffres qu’il m’était donné à voir. En effet aujourd’hui Jeudi 22 novembre (22/11) à 11h11 la voiture que je conduis a atteint 111 111 kilomètres, compte-tenu que lorsque j’ai pris possession de ce véhicule son compteur affichait seulement 4, il m’a fallu attendre quelques minutes pour que moi aussi j’atteigne le chiffre de 111 111, en sachant également qu’hormis à la sortie de l’usine cette voiture n’a connu que moi comme conducteur. Pour que l’histoire soit complète il convient de noter que la plaque minéralogique de la dite voiture comporte également le chiffre 11 et que le nombre total de personne se trouvant dans le véhicule à ce moment précis était de 1.

Une Histoire — 14

Le 29 Sep 2007 — par sy!
dans Une Histoire

Bref Of.
Le vendredi soir après une journée à ne pas faire grand-chose à part acheter des disques (Two for the road et Brest of) ou en précommander outre manche.
Bref… Une journée bien remplit de rien, mais qui n’est pas désagréable, il ne faut jamais confondre douceur de vivre & ennui.
Bref… alors que je dégustais avec une certaine délectation l’épisode quatre d’une série, américaine, forcement américaine, où un spécialiste du sang tue des méchants qui l’ont bien mérité.
Bref… Je baguenaudais dans mes pensés comme un vrai esprit libre sans Guillaume, me posant de bonnes questions, Vais-je utilisé la Vod pour Heroes ? Reste-t-il de l’eau dans cette bouteille ? Où sont mes cigarettes ? Tiens il pleut…
Bref… Vers dix heures l’accident bête, la fausse bonne idée (fbi), tiens si j’installais ce logiciel qui m’a l’air fort pratique et utile même si je ne suis pas réellement certain d’en avoir besoin, mais l’attrait de la nouveauté est plus fort que tous. L’installation se passe normalement, je double-clique comme je sais si bien le faire, et là…
1) C’est le drame
2) Tout bascule
3) C’est l’enchainement infernal
… de drôle de chose se passe à l’écran, un peu comme si mon écran avait pris du lsd, plus rien ne marche vraiment, ce n’est qu’erreur sur erreur, je ne panique pas bien que je sens mes mains devenir moite et mon cœur battre un peu plus vite. Je sui un professionnel, j’apporte à la fois compétence et expertise…. Du calme et action : une petite restauration du système et hop ! Dans dix minutes tout sera ok.
Ha ben non, j’avais tort
Bref… J’ai passé la nuit à remettre tout en ordre, à tout réinstaller, quelle folie ! Quelle ambiance, moi je sais m’amuser au moins ! Une nuit de débauche de cdrom tournant à fond, dans une ambiance hors du commun avec des boissons on ne peut plus exotique, vraiment y’a pas à dire quand je fais la fête je ne fais pas semblant. (en attendant que je retrouve le ‘Control’ évidement)

Une Histoire — 13

Le 14 Août 2007 — par sy!
dans Une Histoire

The taste of tea.
Une mauvaise nouvelle ne vient jamais seule, ce matin huit heures, le travail reprenait procession de mon corps, à onze heures trente, je constatais que ma cafetière jaune ne fonctionnait plus.
Les lits confortables rendent les reveils difficiles, l’absence de café aussi, du coup ce soir je dors sur la moquette.

Une Histoire — 12

Le 14 Fév 2007 — par sy!
dans Une Histoire

15 Euros & 20 mots.
En rentrant chez moi, en me disant que j’aurais bien pris un gouter, mais en me contentant d’un café, j’ai lu un peu le cahier spécial Saint Valentin de Libé.
Plein de messages de… à…, pas vraiment beaucoup d’intérêt.
Aucun à vrai dire et même grande tristesse.
Pas temps à cause du thème dont il est question mais plutôt à cause de la manière dont c’est abordé, c’est bien simple, après avoir lu ça je me suis demandé si je ne devais pas songer à ne plus jamais rien écrire.

Une Histoire — 11

Le 05 Fév 2007 — par sy!
dans Une Histoire

Cerné.
Se dire que l’on devrait se faire couper les cheveux, et pas en quatre cette fois, se raser d’un peu plus prés, tenter d’égaliser ses pattes, vérifier que les chaussettes sont assorties, changer quatre fois de caleçon, pas de noir sous les ongles, pas de cire dans les oreilles, rien dans le nez, se brosser six fois les dents, rester deux heures devants la glace, déboutonner un peu sa chemise sans avoir trop l’air débraillé, bien faire ses lacets, cirer ses chaussures, remonter son pantalon, bien boutonner la chemise et le pantalon, finalement changer de chemise, trouver un truc un peu plus classe, un peu moins commun, hésiter deux heures et demi entre le t-shirt à manches longues & col en V et la chemise élégante mais trop repassée, se demander la chaleur qu’il peut faire, celle qui fera, faut-il mettre un t-shirt en dessous, surtout il ne faudra pas transpirer, se déshabiller de nouveau et repasser une autre couche de déodorant anti-transpirant, mettre un peu de parfum, pas trop la limite est faible entre le pas assez et le trop, reprendre un coton tige, oublier qu’on vient de le faire, regarder la pendule toute les deux secondes, « j’ai le temps, j’ai le temps » Mais jusqu’à quand ? Vouloir un peu se dépêcher, ne pas arriver en retard, vouloir un peu se presser pour arriver en avance, pour pouvoir patienter, le manque comme stimulant, l’envie comme moteur. Bien prendre toutes ses affaires, carte d’identité, permis de conduire, carte bleue, chéquier, liquide et petite monnaie, on ne sait jamais ce que l’on va faire, il faut prévoir, il faut pouvoir inviter, prendre un agenda, de quoi noter, ne pas prendre un stylo qui coule, vérifier qu’il écrit encore, des cigarettes, des briquets et même des allumettes. Regarder l’heure ahuri, si on ne court pas on va manquer le bus, se demander si un bouquet de roses serait une bonne idée, ou des tulipes peut être pourquoi pas du lilas, mais où en trouver ? Préparer mentalement quinze fois le parcours, maison, arrêt de bus, fleuriste, bar, il faudra faire vite, il ne faudra pas faire de détour…

Trois heures plus tard elle n’est toujours pas là. On a l’air un peu con devant son troisième demi, avec ses roses pour seules compagnes, si on avait pris des lilas on aurait pu les ramener et les laisser sur la table de la cuisine, même si le vase manque. Finalement laisser les roses sur le fauteuil et aller manger une pizza seul et voir avec effroi que sur la carte il en existe une au lapin.

Une Histoire — 10

Le 23 Nov 2006 — par sy!
dans Une Histoire

VHS.
Quand j’étais plus jeune mon père demandais parfois à ma mère d’enregistrer tel ou tel film, mais jamais il ne les regardait, je lui avait demandé pourquoi les enregistrer alors, il m’a répondu, « Ben c’est des films que je regarderais au cas où, un jour, je sois malade, ou avec une jambe dans le plâtre ».

Une Histoire – 09

Le 30 Août 2006 — par sy!
dans Une Histoire

TPE.
Heureux, la tête ailleurs détaillant des titres que je connais déjà par cœur. Arriver devant la jeune fille, le vide… la terre qui se dérobe…
Lundi soir j’ai voulu acheté Taormina la dernière éruption volcanique de Jean Louis Murat, arrivé devant la caissière, j’ai tendu ma carte bleue et le disque marron. Ma main s’est approché du ‘pad’ pour faire mon code secret ‘et là c’est le drame’. Je me souvenais juste que le code formait un carré genre 4521 ou 5632 à moins que cela ne soit 5698 ou 7854 ou 1254… Un carré mais composé de quels chiffres ? Aucune idée. Evidemment je n’ai pas pris le risque de faire quatre mauvais codes puis que je n’ai eu droit qu’à trois essais… Je suis donc reparti chez moi la tête basse, sans disque et avec une carte bleue qui ne marche plus. Depuis le code ne m’est toujours pas revenu… Etrangement ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, mais ça faisait longtemps, la dernière fois c’était devant un distributeur, où une rencontre m’avait tout emberlificoté et fait perdre tout moyen. Mais là rien de tel, juste un oubli bête, une faille… A moins que l’inconscient n’est sont mot à dire, à moins de lier l’inattachable, de jouer avec des élastiques…