Toute la categorie ‘Une théorie sur tout.’

Une théorie sur tout. — Episode III

Souvent on m’accuse, à raison je dois l’admettre, d’avoir une théorie sur tout, & je dois même vous avouer que j’ai une théorie la dessus…

Les toilettes des bars parisiens.

Quand on est propriétaire d’un bar à Paris, il est obligatoire de montrer qu’on est cool, qu’on est hype, qu’on ne se prend pas au sérieux, que le demi à 7€ est totalement justifié (limite c’est pas cher en fait), qu’on est mieux qu’en face, qu’on n’est pas un ‘bar tabac’ quand bien même on vend des cigarettes et qu’il y a un bar. Oui la concurrence est rude, mais ce n’est pas facile de se démarquer, alors souvent ce grand besoin d’originalité passe simplement par des toilettes un peu ‘décalées’. Le décalage ça fonctionne toujours, ça met dans la connivence ‘clin d’oeil, coup de coude, tu vois ce que je veux dire…’ . Et quoi de plus ‘décalé’ que d’y mettre le même carrelage que dans le métro, bah oui le métro ça sent la pisse, bah qui dit urine dit toilettes, hahaah je me tape sur les cuisses de rire et de ma trouvaille de dingue ! ho lala la bonne idée que voilà ! Vite je vais redécorer mes toilettes immédiatement  !
Un bar parisien sans carrelage ‘métro’ dans les toilettes n’est pas un bar parisien.

Les chanteurs sont mes amis
(que je croise dans le métro le matin.)

Quand tu es un jeune chanteur se réclamant d’une nouvelle nouvelle vague scène française, tu es obligé de faire une chanson sur Paris, ou sur un quartier de Paris, ou au minimum citer une rue de Paris, même si tu viens de Rouen, Nice, Kuala Lumpur ou Besançon. En effet la critique de la presse musicale (du moins ce qu’il en reste), les programmateurs des radios ‘influentes’ sont à Paris, il convient donc de leur parler de ce qu’ils connaissent, de leur quotidien, de leur vie de tout les jours, si tu veux avoir une chance d’être un peu repéré. Parlez-moi d’moi. Y a qu’ça qui m’intéresse. Parlez-moi d’moi. Y a qu’ça qui m’donne d’l’émoi !
Petite liste, évidemment non exhaustive, de tête, parce que si je cherche vraiment je vais en trouvé des dizaines (qui à dit des centaines ?)  :

  • Lescop – Paris s’endort
  • Arnaud Fleurent Didier – Je vais au cinéma (entre autres)
  • Alister – Paris by night
  • Camille – Paris
  • Alex Beaupain – Sur toute la ligne
  • AS Dragon – Seule à paris
  • Tout Vincent Delerm (sauf deux chansons)
  • Barbara Carlotti – Paris Plage

Les questions.

Il n’y a pas de questions indiscrètes, il n’y a que des réponses impudiques.

à suivre. (peut-être)

Previously

Pourquoi je ne pars pas en vacances / Les trois publics de la ligne 2 / Pourquoi je ne paries jamais. / Les pops songs

Une théorie sur tout. — Episode II

Lu dans un Mail de DB aka l’homme le plus classe et rétromaniaque de France à propos du nouvel album de Saint Etienne ‘Words & Music’ :

Plusieurs chansons vérifient même le théorème de Barraux : une chanson pop est réussie si et presque seulement si on peut appliquer dessus un rythme dit « clap-clapclap » (théorème démontré en 2006 par Emanuel Lundgren sur We’re from Barcelona).

Les grands esprits se rencontrent dans le métro.

Dans un récent post qui est encore dans toutes les mémoires à tel point qu’il est devenu culte et est rentré dans l’inconscient collectif j’écrivais :

Les trois publics de la ligne 2

La ligne que je prends tous les matins et que j’avoue j’aime bien (et pas seulement parce qu’elle est un peu aérienne) attire principalement trois types de public :

  1. Les touristes qui font Pigalle Montmartre Champs Elysées ;
  2. Les vrais gens de Belleville à la Goutte d’or qui font des trucs de vrais gens ;
  3. Les En-cravatés qui travaillent soit dans le XVIIIe (comme moi) soit à la Défense (changement Etoile pour prendre la Ligne 1).

Moi je suis donc un 2.5 puisque je vais au travail via la ligne 2 mais je n’ai pas de cravate et on n’en parle plus.

Extrait de Une théorie sur tout. — Episode I publié ici même le 23 juillet 2011 vers 14:14.

Aujourd’hui un ami bien intentionné me fait passer le texte suivant issu de Gestion des Risques Interculturels (Entreprises & Management Interculturel) un article sur la cravate, mais pas que :

(…)
En France, l’égalité de droit est couplée à une distinction de fait, ce qui n’est pas le cas au Danemark, pour reprendre l’exemple du début. Comme le rappelle Balzac, en France, tout est dans les nuances. Même si les protocoles vestimentaires se sont fortement simplifiés pour se limiter au milieu professionnel et aux cérémonies, ils n’en restent pas moins ancrés dans la société française.

Pour en prendre conscience, il suffit de prendre le matin à l’heure de pointe la ligne 2 du métro parisien, celle qui suit un parcours semi-circulaire au nord de Paris (cliquez pour l’agrandir) :

De voyageurs habillés casual de Nation à Belleville, vous passez à l’incroyable diversité ethnique et vestimentaire de Belleville à Place de Clichy. Ambiance décontractée, contacts chaleureux et conversations bruyantes. Puis, de Clichy à Charles de Gaulle-Etoile, la population de la ligne « blanchit » et s’uniformise considérablement, costumes, cravates et tailleurs se multiplient à l’approche de la correspondance avec La Défense. De Charles de Gaulle-Etoile à Porte Dauphine, les voyageurs se raréfient, les costumes et tailleurs appartenant en majorité aux employés et commerçants des beaux quartiers. Ambiance feutrée, observation distante, mépris pour le mal fagoté. Autrement dit, la ligne 2 est comme une traversée de la société française sur 12 400 mètres…
(…)

Source : http://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/france/comment-portez-vous-la-cravate/ Par Benjamin Pelletier

J’ai été victime d’un plagiat par anticipation (puisque l’article date du Mercredi 28 avril 2010), heureusement alerté par mon meilleur ennemi D.G, j’entends bien évidemment assigner en justice ce Benjamin Pelletier vulgaire Joseph Macé-Scaron des Entreprises & PPDA des Managements Interculturels ! Car oui on peut etre adepte du copyleft et aimer que l’on respecte le droit d’auteur du blogueur égocentrique ! D’autant plus quand c’est mieux écrit que ma prose !

Vous dites plagiat je dis hommage
Vous dites ça se voit, je dis dommage…

Une théorie sur tout. — Episode I

Souvent on m’accuse, à raison je dois l’admettre, d’avoir une théorie sur tout, & je dois même vous avouer que j’ai une théorie la dessus.
Alors que je cherchais des idées pour mon bloug on m’a gentiment fournit une liste par mail reprenant une vingtaine de sujets sur lesquels j’ai une théorie. Voilà donc pour un après midi pluvieux quelques pensées/théories issues de cette désormais fameuse liste…
(L’image ci-contre n’a aucun rapport avec ce qui va suivre c’est juste pour vous montrer mon nouveau briquet presque auto-corporate)

Pourquoi je ne paries jamais.

D’abord je ne joue jamais d’argent parce que je n’aime pas les jeux d’argent, pour moi le plaisir du jeu est tout autre, on joue pour le plaisir de jouer, et non pas pour le plaisir de gagner. Ainsi on peut apprécier une partie de __________ (Insérez ici le nom de votre jeu préféré) que l’on a perdu, parce que l’adversaire a fait preuve d’imagination, d’une formidable stratégie ou a simplement finit nu(e).
Les paris eux sont assez similaires aux jeux d’argent on est persuadé de quelque chose et on veut en tirer un bénéfice, si possible pécuniaire ou alimentaire voir même sexuel pour les plus dégoûtants et/ou audacieux. Bref aucun plaisir du jeu, juste le plaisir d’avoir raison (ou en tout cas d’en être persuadé). Parier c’est ne pas écouter les arguments de l’autre, c’est ne pas admette que l’on est faillible et être outrancieusement sûr de soi bref un parieur c’est un con prétentieux et on n’en parle plus.

Les trois publics de la ligne 2

La ligne que je prends tous les matins et que j’avoue j’aime bien (et pas seulement parce qu’elle est un peu aérienne) attire principalement trois types de public :

  1. Les touristes qui font Pigalle Montmartre Champs Elysées ;
  2. Les vrais gens de Belleville à la Goutte d’or qui font des trucs de vrais gens ;
  3. Les En-cravatés qui travaillent soit dans le XVIIIe (comme moi) soit à la Défense (changement Etoile pour prendre la Ligne 1).

Moi je suis donc un 2.5 puisque je vais au travail via la ligne 2 mais je n’ai pas de cravate et on n’en parle plus.

Pourquoi je ne pars pas en vacances.

En cette période estivale qui étrangement tombe en plein mois de novembre, on me questionne, on m’interroge sans cesse sur « Et toi, tu pars où pendant tes vacances ? » et je stupéfie mon auditoire et répondant « bah je sais pas, je pars pas, peut etre aller voir un peu mes parents mais sinon je vais rester chez moi à Paris je pense » s’en suit en général incrédulité et monologues extatiques à base de « non mais enfin, c’est pas possible, c’est triste, tu dois t’emmerder, quelle vie de merde tu as en même temps c’est normal tu fais de l’informatique tu est donc un geek no-life, comme c’est triste quand même etc.« .
Je ne reviendrais pas sur le fait que trop souvent partir en vacances c’est simplement délocaliser son quotidien et les problèmes inhérents à celui-ci, si je ne pars pas en vacances c’est d’une part parce que je ne m’ennuie pas chez moi, pas plus que je ne m’ennuie quand je suis seul, au contraire j’aime bien être chez moi et vu le loyer abracadabrantesque que je paie j’aurais tort de ne pas en profiter un peu & d’autre part parce que ce que j’aime dans les vacances c’est leur sens littérale : ‘absence’. Je passe toute l’année à planifier des choses au travail ou dans la vie — « alors demain je fais ça et après demain je dois faire ceci, la semaine prochaine j’ai une réunion là bas, il faut que je prenne mon billet de train et réserve l’hôtel etc. » — donc durant mes vacances je ne planifie rien, et me laisse bercer par l’absence de projet. Je ne dis pas que je ne veux pas partir, je dis juste que je n’aime pas planifier trois mois à l’avance, je préféré partir au débotté si l’occasion se présente…
Je suis en vacances dans un mois si tout va bien et comme prévu, je n’ai rien prévu et on n’en parle plus.

à suivre. (peut-être)