sy!

De drôles d’envies,
Sortir et démarrer
Prendre à droite,
Sortir de Besançon,
Continuer,
Prendre à droite,
Prendre un ticket,
Prendre l’Autoroute,
Rouler un peu,
Prendre l’échangeur,
Rouler beaucoup,
Des viaducs des ponts,
Prendre une sortie,
Entrer dans la ville,
Prendre à gauche,
Prendre un Pont,
Prendre une Avenue,
Prendre à gauche,
Prendre à droite,
Prendre à droite encore,
Etre arrivé.
Mais personne n’attend,
En bavard silencieux.
La porte est close.
Personne n’attend.
La chaleur reste dehors,
Le confort dedans.
Ne pas sonner
Ne pas frapper
Fermer les yeux et rentrer

…
Qu’est qu’il y aura à dire ?
Que donnera-t-on à entendre ?
Souffre ou jasmin
Où est la vitalité ?
Où est la vérité
Officieuse, officiel
Tout n’est que mot.
(pas d’homonyme par pitié)
Faut-il encore parler la même langue.
—
Back
Flash
Quinze
For fifteen.
I’m in league…
—
Le funambule a un chemin
Même aveugle il avance
L’équilibre, les quilles, le Strike
Regarder au loin
Debout, ignorant la fatigue
Pour rêver il faudrait dormir.
S’allonger, se coucher.
Se résigner.
Ne plus attendre la fin
La lutte est déloyale contre les fantômes vivaces
Sans histoire ici
Invisible, sans passé
Comme hymen perpétuel
Renaitre sans cesse
Recommencer
Voir le jour, crier
Qui existe ?
Qui se regarde ?
La nostalgie est vicieuse
Le rugueux devient douceur
Et puis…
On s’habitue à tout.
Le parcours, la crevasse.
Même au pire. Surtout au pire.
Que rajouter de plus ? J’ai déjà tellement parlé.
(…)
Ici il n’y a plus de musique, la télé est éteinte tout comme la radio. Silence. Juste le bruit de l’ordinateur. Et un peu les voisins… J’ai froid, je fume trop, je n’ai pas faim…
A part ça… (?)
‘Ne parlons plus de ça’

Tic-Tac
Toujours et encore.
Et ta… et moi…
En homonymie aussi
Encore et toujours
Comme résigné
Mais combattif
Les Alcooliques sont Anonymes
Les clandestins sont aux frontières
Les pendules sont à l’heure
Que reste-t-il à faire ?
Attendre
Compter les secondes
Compter les saisons
Puis
Rajouter une heure
Avancer / Reculer
Ajouter / Retrancher
A part ça ? (au pays de Giscard)*
Dire est pire
Alors trois mots
Puis se taire
______________________________
Trois expressions sont chez moi indissociables de leur suite, si on me dit une de ces phrases, immanquablement je donne la suite :
1. à part ça… Au pays de Giscard, (ça va à peu près)
2. le téléphone sonne… Alain Bédouet 01.45.24.7000
3. et là… c’est le drame (ton Soir3)
En fait il doit y en avoir plus de ces automatismes de langage, mais pour l’heure (nouvelle) seuls ces trois là me reviennent, je vais désormais essayer de les noter.

I must have been asleep for days
Alors que je devrais faire mon sac, pour deux nuits et deux jours, préparer des feuilles blanches, des stylos, des blocs notes, des chemises des chaussettes, des caleçons, des livres, des t-shirts, des plans, des chargeurs, des réserves, mes pensées sont ailleurs comme souvent. Mes pensées partent dans tout les sens, comme toujours.
(…)
Où cela a commencé ? (…)
L’été, l’automne aujourd’hui.
(Déjà) Hors d’atteinte.
(Comme) Hors de porté
(…)
J’écris en creux depuis peu. Comme autant de messages infraliminaux.
Se laisser porter par ses mots n’est pas toujours une bonne idée.
Des bouteilles, des balles, des pieds, des mers.
Ce n’est pas du jeu les livres ouverts.
(…)
Remonter le temps serait-ce une bonne idée ?
Les conditions diffèrent, la route est plus dégagée et plus sure, par habitude, mais depuis peu.
Et pour le reste ? Allons donc voir et composons un menu best-off, en copier-coller, d’ici même il y a un an .

• Hier je me disais que tout ne peut pas aller mal tout le temps, en fait si tout peut très bien aller mal (et même d’empiré ?) (23/10)
• Y croire et être déçu, douter et être surpris, y croire et s’y attendre ou douter et être heureux… Bref tout ce que l’on peut dire c’est que l’on ne peut rien en dire,
  Relever des e-mails publicitaires. Retrouver du travail. Penser à autre(s) chose(s). Un rêve. Une cigarette. Trouver une solution. Un café. Ne pas penser à l’amour, surtout pas à l’amour. Mettre un disque, fermer un peu les yeux et s’imaginer être un homme un vrai… (22/10)
• parler se taire ? Se taire en parlant ? Toujours la même problématique depuis que l’on a quinze ans faut-il dire les choses où juste attendre quelle viennent à nous, j’extrapole un peu désolé, et je m’aperçois même que je deviens hors sujet, vite, vite, autre chose…
  Quand j’étais étudiant un jour une prof m’a dit : « Sylvain : tu parle trop fort, tu parle trop vite, tu parle trop ! » (20/10)
• 1. Garder son calme
  2. Montrer qu’on regarde (je sais c’est absurde)
  2,5. Ne pas montrer que c’est absurde
  3. Se maîtriser
  4. Respecter les priorités
  5. Controler
  5. Y arriver quoi ! (19/10)
• “Did you feel the love?” – “Dis saurons-nous un jour aimer ? »
  oh non je m’en sortirais jamais ! Pourquoi toutes ces questions ? (16/10)
• Puis je vraiment parler de tout ici ? Je pense que non, alors passons à autre chose… Je garde donc pour moi ce que je pense à ce moment précis (vendredi 15 octobre 2004, minuit 25, et oui c’est déjà demain) Quoi d’autre ? Une blague ? Non.
  Je crois qu’en fait je préfère vivre les jours du jaguar que d’être nu dans la crevasse (je pense que seuls deux (ou trois) personnes peuvent me comprendre), tout est affaire de foret ou de neige, moi même pour la peine je m’y perds, je ne suis pas encore sûr du parcours, alors que faire de l’engin… (15/10)

Tout change donc…
(…)
Etrangement, je regarde la nuit et je ne me sens pas si isolé.
J’aime l’idée qu’il n’y a qu’une seule lune. Plus tard les raisons.
(…)
I’ll run away… Lost and lonely… Just like a dream…
________________________________
Et voilà. Demain à la même heure je serais à Paris, puis Courbevoie. Ça va me laisser du temps pour comprendre ce post.
Je ne suis plus sûr de rien, même plus de ce que j’écris. Il n’y a qu’une seule chose dont je ne doute plus. Je ne terminai pas la phrase.

Constat sans accident
Tout cela est totalement vain*.
(air connu)
*fonctionne également avec : déraisonnable, crétin, inutile, ‘What a wast of time !‘, idiot, absurde…

Vers qui se tourner ? Lever la tête ? A d’autre ! Ni nouvelle ni dernière. C’est quoi ce voyage intérieur ? Boum boum, pour rien ou si peu. Pas de témoin, je ne crois que ce que je vois, St Thomas avec moi ! (je crois). Un deux trois, hop hop hop, par ici, par là, je n’ai rien vu, vous non plus, personne n’a rien vu, ou presque, (c’est quoi cette double négation ?) je mentirais — question d’habitude — Vite vite, une dose de passé pour ne pas regarder ce qui vient (réponse : rien) Alors ? Avant ? Ben quand même ce n’est pas si facile ! Ha oui mais non c’est-à-dire, on ne peut pas dire, ce n’est pas si simple, mais bien sûr, mais en même temps, enfin je veux dire………… !
Mais oui. Mais que veut on dire ?
Reste alors les catalogues (oh non pas encore des listes !) Pas question : les rêves, ce qu’ils promettent… Oui, je connais la chanson… je n’irais pas plus loin, dommage pour la tentation, ha ! Comme c’est… Ho ! ça va oui, pas coup sur coup.
Le principe de quoi déjà ? Ha oui… Je crois que ça je le connais très, trop bien. Et sans tenir en compte le parallélisme.
Quand on sait à quoi s’attendre du coup on n’attend plus rien.
Et en même temps ? C’est vraiment si important ?
« Dehors comme en chasse… « 

« Tentative de blog égocentrique à caractère inintéressant et ininformatif » : je touche presque au but.

Mal à l’aise souvent / Ridicule tout autant / N’allez pas croire
Que je ne le vois pas
Puisque moi aussi / Je connais les miroirs
Faible mais réfléchissant encore / Répandant le froid comme on brule
Je m’accroche je m’entiche / Tel un parasite / Me lassant du temps
Tentons le silence
MAIS JE SAIS
Alors autant se rendre / Utiliser les bons drapeaux / Cela n’est plus qu’évidence / Une trace, pas une preuve / Ne saurait-on que consoler / Entendre mais pas discerner
Capable de faiblesse / Habitué des parcours / A l’envie je m’incline / Naïf mais décidé / Cessant d’aspirer / Epargné mais pas sauf.
—
Il fallait que cela soit dit.

Comment…
Pris dans de vaines répétitions, je cherche des sorties honorables ou au moins acceptables, j’attends que les problèmes se résolvent d’eux même, à l’automne l’absence de soleil fait tomber et s’envoller les feuilles…
Mais que faire de toutes ces questions en suspend… Qu’en dit le spécialiste ?

Comment se dire / Comment aimer
Comment partir / Comment s’y retrouver

Comment sourire / Comment prier
Comment s’enfuir / Comment se retrouver

Comment mourir / Comment céder
Comment partir / Sans rien regretter

Comment souffrir/ Ne pas pleurer
Comment instruit / Tout laisser aller

Comment vouloir / Comment donner
Comment s’asseoir / Comment se relever

Comment construire / Déchaffauder
Comment s’instruire / Comment se sauver

Dans ce chantier / Mille raisons
Comment choisir / Qui donne le ton
Comment choisir / Comment danser
A mon avis… Arrête d’y penser

Cela serait donc la seule solution, moi non plus je n’en vois pas d’autre, arrêter d’y penser au pire, oublier au mieux.
Mais comment renoncer quand on pense avoir trouvé dans ce désert humain, une parure d’oiseau pour son chagrin…
(…)
Mais…
Je le sais que…

Sans Titre.
Je ne connais que le tremblement
Je ne connais que le silence
Je ne lâche rien
Je ne montre rien

Je ne suis pas assorti
Je ne suis pas idéal
Je ne reste pas la nuit
Je reste à fond de cale

Je ne suis pas suivi
Je n’ai plus de chemin
On veut m’apprendre la patience
On veut m’apprendre le courage

Tant à appeler de mes vœux
Mais le temps est contre moi
Toujours un peu plus vieux
Je vois ce que je ne vis pas

Je suis un train
Je dessers toute les gares du parcours
Tous les hameaux le moindre bourg
Trop souvent à l’arrêt
Stationné sur le quai
Pas de signe de départ
Pas de chef de gare
Pas de wagon fumeur
Pollution arrêt moteur
Caténaire dégelé
Catastrophe évité
Comment changer de voix
Quand on ne peut qu’aller tout droit
Traverser des forets
Et des zones rurales
L’exode et les friches
Voilà tout ce que je vois
Même les vaches se détournent
Elles ne regardent même pas
Cette locomo rouge
Qui fut d’or autrefois
Contrôleur insatiable
A l’affût du moindre pied
D’un zèle remarquable
Comment se reposer
Mon titre de transport
N’est pas noble pour deux sous
Demande le moi encore
Et je te brise les genoux

— Avertissement : Ce post est + que dispensable —
état du soir/matin
Je me sens incapable de toute pensée originale, alors comme toujours dans ces cas là je me sers de mots d’autres, d’un autre, de l’autre, de celui qui est nu dans une crevasse, bref de l’auvergnat pour résumer au mieux les événements, les discussions et les pensées du soir… bref mon état, bref rien ne change, bref tout est comme d’hab., bref si vous avez déjà lu même une seule fois, ce blog arrêtez vous là :

Ainsi monsieur craindrait l’amour
Ainsi monsieur craindrait les demoiselles
Monsieur craint les éclaboussures
A peur d’être éclaboussé d’amour
(…)
Ainsi monsieur craindrait les rires
Ainsi monsieur prendrait à la sauvette
Ah, Monsieur craint tant les sanglots
A peur d’être éclaboussé d’amour
(…)
Mon pauvre ami vous baisez trop
Saurez-vous jamais, saurez-vous jamais
Mon pauvre ami vous bandez trop
Saurez-vous jamais ce qu’est l’amour ?

Voilà, c’est toujours là même question, la même problématique : « dsnuja » (bon je le répète pour la dernière fois dis saurons nous un jour aimer ?)
Que puis-je dire de plus mis à part que je me sens totalement désarmé et un peu perdu ? Que dire à part que les seules pensées que j’ai, vont dans une direction que je sais fausse.
Je pourrais, c’est évident, parler d’autres choses, de concurrence, d’appels d’offre, de précarité, d’insertion mais pourquoi faire, pour constater l’acquis ou l’inné? Franchement cela m’importe peu, une seule question bizarrement me hante ce soir :

Ah ! Bonne fée, enseignez-nous
Où vous cachez votre baguette ?

…
J’ai conscience de l’absurdité de ce post, mais vu que personne ou le peu qui me lisent, ils me pardonneront, car je crois que tous ont compris que ce que je dis là je le dis pour moi, parce que ça n’intéresse pas grand monde, parfois pas même moi…
Je viens de me rendre compte que je dissuade quiconque de me lire…
…
Et si c’était une bonne idée finalement… Cela me libérerait du filtre du que puis je dire ou pas… Je pourrais arrêter de tourner autour du (des) pot(s)… Bon alors puis qu’il faut en passer par là même si c’est totalement en désaccord et contractions avec la logique des blogs, (mais bon moi l’habitude et la normalité vous savez ce que j’en fais…) je lâche la phrase que l’on ne peut pas, que l’on ne dois pas, dire :
ARRETE DE ME LIRE !!!!!!!
Oui c’est vrai je sous entends que des gens me lisent et du coup je me la raconte mais bon le rêve est permis
…
…
En tout cas je suis bien content d’avoir réussi à changer totalement le sens du post en même pas deux lignes, du coup je n’ai même pas dit le quart de la moitié de ce que je voulais dire mais bon, honnetement ça m’arrange…
Depuis quand les choses ont de l’importance ?
Egotérique ? oui en effet…