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A Complete Waste Of Time — 35

Le 11 Mar 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

L’amour de votre vie vous attend peut être en Europe de l’Est.
Dimanche 23heures 45 :
Alors que je baguenaudais dur sur internet, soudain mon ordinateur émet de curieux sons, un fichier ne peut s’inscrire sur le disque pour moult raisons, sans doute une redondance cyclique. Mince. Puis voici donc comment Windows m’annonçait la mort prochaine d’un de mes disque dur (il s’appelait ‘S:\’, c’était un disque Maxtor, il était mon idole et moi j’avais dix ans… qu’est ce que je raconte… Vendu pour 300 Go mais 276 en utile). Voilà donc ce qu’il en coute de se moquer des matériels obsolètes. J’ai toujours été surpris par cette fameuse redondance cyclique, trouvant cette expression pour le moins curieuse. Reprenons, Redondance c’est le surnombre, le ‘trop’ (en bien ou en mal), Cyclique c’est la fréquence, le ‘souvent’, donc mon disque dur souffre d’erreur de trop souvent, il est contrarié, il n’a plus la patience, de guerre las il abandonne, son bras n’a plus l’envie d’effleurer ces secteurs, il ne trouve plus de plaisir à ordonner les clusters, il sent que ses moteurs tournent en vain, trop souvent il a écrit des choses qu’il dû effacer par la suite, trop souvent il déplaça des choses pour les remettre à la même place, trop souvent il devait être sur tous les secteurs à la fois, on oublia, trop souvent, de s’occuper de ses fragments…
Tout passe, tout lasse, il ne me croit plus il sait que les habitudes sont prises, la routine c’est installée, il est en train de me quitter. Heureusement, il est resté suffisamment longtemps pour que je puisse récupérer mes affaires, qui étaient un peu devenu les siennes, toutes ces images, tous ces films, toutes ces émissions, oui au fil du temps il était devenu la destination préférée des postcasts. Nous avons tant partagé. Il est encore dans mon boitier mais bientôt il va le quitter pour ne plus jamais revenir. Qu’importe.

Mardi 18h54 :
Alors que je baguenaudais dur sur internet, je me suis retrouver sur un site de rencontre, et là j’ai eu une sorte de coup de foudre. D’abord une image, il était allongé sur une page blanche dans le simple appareil, j’ai regardé sa fiche, elle correspondait à ce que je cherchais, les mêmes affinités, les mêmes centres d’intérêt… Je lui ai envoyé un message pour lui expliquer que désormais je ne saurais vivre sans lui, flatté il me répondit, par l’intermédiaire du site, qu’il était prêt à me rejoindre à condition de je m’acquitte de quelques honoraires d’agence et de frais de transport, et qu’une fois chez moi il serait prêt à assouvir mes moindres demandes, même les plus inavouables. C’est donc plein d’entrain que je lui ai envoyé mon numéro de carte bleu et mon adresse, il a même accepté que j’étale les paiements sur trois mois, il est gentil je n’en doutais pas, ça commence vraiment bien entre nous. Il s’appelle Western Digital Green il mesure 1To il parle le SATA II et a un buffer de 16 Mo (TTBM en effet). Je sais déjà quel petit nom je vais lui donner, ‘C:\’ je sais on n’appelle pas n’importe qui comme ça, mais je crois qu’il pourrait être le bon, le seul, l’unique…

A Complete Waste Of Time — 34

Le 08 Mar 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Algarade.
Une ampoule nue éclairait la pièce, lui donnant une couleur jaunâtre, une ampoule pas assez puissante pour donner de la lumière à cette trop grande pièce, les coins restaient sombres et on ne distinguait rien très bien à moins de plisser les yeux. Je me tenais là, sous la sombre lumière, assis sur un fauteuil qui dû être confortable il y a quelques décennies. Je faisais tourner un briquet entre mes doigts, mes yeux et mon esprit étaient totalement consacrés à cette tache, je m’émerveillais intérieurement de mon pouce préhensile, c’est grâce lui dit-on que l’homme est homme, qu’il a pu se développer en créant des outils qu’il pouvait saisir… J’en profitais pour saisir une cigarette, me disant à moi-même que peu de mammifère sur terre peuvent faire de même, quelques singes, comme celui des Simpson qui est d’ailleurs accro aux cigarettes, par contre cela ne marche pas avec les grenouilles si on les fait fumer elles explosent, enfin je ne l’ai jamais fait mais il parait que c’est comme ça que ça se passe, à moins que cela ne soit une légende urbaine…
J’étais donc là, assis, silencieux, sur une inconfortable reproduction de fauteuil à la reine, observant mes doigts et me perdant dans des pensées inutiles. Je préférais penser à ça plutôt qu’à la raison qui faisait que je me tenais là, assis et silencieux.
Je ne cherchais rien à dire, je ne cherchais rien à dissimuler, j’attendais simplement le bon moment pour me lever et partir. Comme si un déclic devait se produire, une lumière s’allumer quelque part, un signal, une quelconque autorisation, un décompte… Alors en patientant je fumais, toujours trop vite, je fumais et j’attendais.

A Complete Waste Of Time — 33

Le 23 Fév 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

On connait la chanson, épisode IX.
De retour chez moi, parcourant les zinrocks, je tombe sur :

Pour preuve, la reprise du déchirant Between the Bar d’Elliott Smith par Madeleine Peyroux sur un précédent album : il faut avoir souvent appartenu à cette belle famille de gens qui doutent, chers à Anne Sylvestre, pour revisiter pareil morceau. Parfois, lorsque je mets ces chansons dans la chaîne, j’ai l’impression d’avoir un chat et de danser avec lui.

Evidemment signé par Johanna Seban. Ha ! Johanna, Johanna…

A Complete Waste Of Time — 32

Le 16 Fév 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

127.0.0.1.
Souvent on me demande comment je fais pour tenir le coup, pour ne pas craquer… Facile, je vais dans un endroit formidable, je regarde le plafond, j’inspire par le nez et j’expire par la bouche. Et je répète pour moi-même : I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place, I’m in my happy place…

A Complete Waste Of Time — 31

Le 02 Fév 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Punxsutawney.
Ce matin ; j’étais en avance, ça arrive, je me suis couché tôt, donc réveillé tôt, avant même que Nicolas ne me conseille d’être prudent sur la route. Apres une bonne douche, un bon café, oui je viens de vous dire que pour une fois j’étais en avance, j’avais du temps, ça change. Alors que je m’apprêtais à partir, j’ai retourné la moitié de l’appartement pour retrouver mon bonnet, je ne l’ai pas retrouvé, je suis donc sortit voir la neige dans le froid, les oreilles à nues. Une fois le nez dehors j’ai levé les yeux vers le ciel pas un nuage mais pas un carré de bleu, du gris partout, puis je me suis retourné et sur la neige je n’ai vu que les traces de mes pas, pas la moindre petite ombre, rien. J’ai donc poursuivit mon chemin souriant et confiant pour le printemps qui vient…
Ceci était le traditionnel message du deux février.

A Complete Waste Of Time — 30

Le 26 Jan 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Plan média.
La compilation openspace est un vrai succès populaire, je crois que les gens avaient envie de retrouver l’ambiance de leur travail à leur domicile, car quoiqu’on en dise les gens aiment leur boite !
Elle suscite d’ailleurs analyse et débat au sein même des grands médias de masse populaire, la retranscription qui suit est signé Rota-C & Dom G, les brillants analystes de temps que nous vivont.. (Qu’ils en soient remercier jusqu’à cinquième génération) :

JC pour le CAG (Centre d’Analyse Giga) : Enfin le plan de relance de Barraux Inc. Il est vrai B. Inc. occupait un segment du marché, la compil’, sur lequel il n’avait pas de concurrent à sa hauteur, en raison aussi des nombreux services attachés qui font la joie de ses clients: pochette, thématique, extrait sonore « à la bien ». Mais il y a quelques temps Barraux Inc. s’était fait distancer en raison de l’obligation d’ouverture à la concurrence de son réseau aux nouveaux opérateurs, les fameux Giga dragons: GG (Dom), GP (Arno) et GB (David). Si GP opérait dans une zone relativement proche quoique ce rapprochement puisse être sujet à controverse par l’intéressé et avec raison; GG tentait pour sa part une ouverture à l’international notamment l’aire africaine. L’analyse de ses résultats d’exploitation et des déclarations dans la presse de GG Inc. laisse entrevoir néanmoins une forme de demi-échec, les produits GG Inc. ayant les plus grande difficultés à se débarrasser d’une image exotique ou club-méd., alors qu’ils sont toujours issus de bonnes fabriques, mais ne cherchant pas à plaire au Blanc trentaine amateur de pop-rock et lisant ce que GG Inc. qualifie avec une marque d’ironie non dissimulée, la Pravda. On saluera au passage GG Inc. pour sa précoce diffusion de M.I.A (Paper planes avec son bonus non négligeable que fut l’origine et la preuve du sample clashiste) qui explose en ce moment au cinéma des chiens de bidonville. En conséquence on observa un changement dans la stratégie commerciale du GG Inc. avec une ouverture en direction du créneau pop-rock, un relatif désinvestissement des territoires hip-hop et soul qui avaient marqué les débuts de l’entreprise et l’aire africaine et dont GP semble avoir pris des options sur celles-ci dernièrement. Et alors même que le créneau hip-hop soul électro qu’exploitait lui aussi avec la plus grande maîtrise GB Inc. n’était pas abandonné par ce dernier, raillant au passage GG Inc. tout en consolidant ses positions. Une controverse néanmoins semblait poindre sur la qualité révolutionnaire ou le rioting potential des productions ; il y avait déjà eu un précédant avec Justice. Birdy nam nam de ce point de vue peut se laisser appréhender dans les mêmes termes, en quoi une production versaillaise au demeurant de grande qualité et d’une facture impeccable serait-elle un manuel d’émeute. Les opérateurs des salles de marchés restent songeurs ; et de même qu’ils ont tendance à considérer que trop d’impôt tue l’impôt, s’agissant de Dalek, certains se demandent si trop de disto ne tuerait pas la disto. C’est ici néanmoins que surgit openspace, le nouveau produit d’appel de Barraux Inc. qui semble miser sur le reflux de la vague banque d’affaire pour se repositionner sur la banque de dépôt, plus précisément le dépôt de colère. Il est vrai que le créneau est promis à un bel avenir. On saluera donc à sa juste mesure la nouvelle tendance orientation Barraux inc. qui semble tenter une synthèse en délaissant le créneau spleenien qui avait fait sa marque de fabrique pour effectuer une ouverture sur le créneau véner faisant une incursion sur le créneau de GP, la shell du rock tout en conservant des positions old frenchies stuff qui ont tant contribué à faire des propositions Barraux inc. des produits reconnaissables entre tous.
Carole Gaessler : Merci à notre correspondant du CAG pour sa profonde analyse Giga-économique. C’est la fin de ce soir 3. Nous retrouvons tout de suite l’émission ‘Ce soir ou jamais’ de Frédéric TADDEI avec ses invités.
Frédéric Taddei : Bonsoir à toutes et à tous, ce soir sur le plateau de (…) alors je me tourne tout de suite vers Boris Cyrulnik, qu’est ce que vous entendez par « french connexion double bind » ? (rires)
Boris Cyrulnik : (rires) Je parlerais plutôt, car nous sommes encore sur le service public, de problématique de « double contrainte marseillaise » (rires)
F. T. : Très bien, merci pour votre traduction, le CSA nous a donné des consignes très strictes pour lutter contre la franglisation de notre émission (rires) J’en profite pour signaler aux téléspectateurs que mercredi prochain (…). Expliquez-nous Boris Cyrulnik !
B. C. : Pour le faire il faut à la fois un point d’histoire et un point de contexte. La double contrainte est un mécanisme psychologique mis à jour par l’Ecole de Palo Alto dans les années soixante et qui se traduit par l’injonction au sujet de deux ordres contradictoires entre eux mais d’une force et d’une intensité égale, de telle sorte qu’on ne peut obéir à l’un sans désobéir à l’autre. Rappelez-vous cette pub pour un parfum : « Sois-toi-même ! » Si on n’y obéit pas, on culpabilise de ne pas être soi-même, on est « altéré ». Mais si on y obéit, on n’est plus soi-même, mais celui qui simplement obéit à un ordre extérieur : Il devient impossible d’être soi-même ! (rires)
F. T : c’est très clair ! (rires)
B. C. Merci ! Mais c’est une situation qui se produit tous les jours et qui, parfois, conduit à des névroses, voire à des psychoses. L’élément de contexte c’est que…
F. T : Je vois que M. de Rosnay trépigne, je vous donne tout de suite la parole mais laissons finir M. Cyrulnik si vous le voulez bien…
B. C. : L’élément de contexte c’est la double stigmatisation dont a été victime Sylvain B. Je vais référence à ces deux phrases récentes. D’abord on lui reproche sa passivité en matière de réalisation de compilation, une promesse d’été 2008 sans réalisation aucune. Il se vexe. Et puis on lui enjoint un « sors de ta bulle » lourd de double-sens. Car le peut il sans se renier ? Ces deux injonctions sont d’origines marseillaises et agissent sur l’inconscient de SB comme une double contrainte, que je qualifie donc de marseillaise : SB est sommé de réaliser une compile saisonnière comme il en a l’habitude, mais il ne peut pas la réaliser selon ses recettes habituelles. Il DOIT la faire et il NE PEUT PAS la faire. Par conséquent le résultat est à la fois attendu et inattendu. Une compile de SB, qui ressemble à toute autre compile de SB : avec sa thématique, son artwork, ses virgules, sa maximisation des soixante-quatorze minutes. Mais une compile qui n’est déjà plus vraiment une compile de SB : multiplications des références extérieures, Stevie Wonder, Ludvig von 88 franchement ! Cette double contrainte marseillaise produit un OpenSpace névrotique, qui obéit à ses principes de base tout en laissant entrevoir une contestation interne de ceux-ci, c’est une compile qu’on peut qualifier de… « crise » en somme ! Ai-je envie de dire (rires)
Joël de Rosnay : Je ne suis pas tout à fait d’accord avec M. Cyrulnik…
F. T : ah non ? (rires)
J. de R. : (rires) En toute amitié Boris ! Non, je crois que la compile n’est pas seulement recevable sous le mode de l’attendu inattendu ou de l’inattendu attendu, qui après tout sont des modalités presque caricaturales du sylvainbarrisme – « tout change donc tout est pareil« , rappelez vous, son recyclage insu et cryptomnésique de Guiseppe Tomasi di Lampedusa ! (rires) – Non, ce que ne prend définitivement pas en charge la néo-compile Open Space c’est le monde actuel et à-venir, le web 4.0, symbiotique et « pervasif »…
F. T : Que voulez-vous dire ? (rires)
J. de R. : C’est une compile totalement archaïque ! Qui, aujourd’hui, achète encore des CD à l’heure des bittorrent, du P2P, du Ipod et du BlackBerry ? Qui aujourd’hui grave encore des CD ? Qui s’amuse à décorer des jaquettes ? (rires) L’archaïsme c’est de concevoir – au risque du remplissage jusqu’auboutiste – une compilation de 74 minutes, une durée faite pour épuiser la contenance d’un format aujourd’hui presque lui-même épuisé et quasi introuvable, à l’heure de la dématérialisation virale pré-symbiotique… Et j’ajouterais que l’archaïsme c’est aussi son « sujet » : le travail et l’aliénation qu’il engendrerait, honnêtement, à l’ère de la multi-activité poly-centrée projectuelle et réticulaire !
Michel GONDRY : Mais c’est aussi la beauté du low-tech !
F. T : Michel Gondry, vous êtes-je le rappelle pour les téléspectateurs — le réalisateur de ‘S’il vous plait : Rembobinez’ ! Donc vous êtes en désaccord avec Joël de ROSNAY ? Vous défendez Open Space au nom du low-tech ?
M. G. : Oui ! Parce que le low-tech contrairement à ce qu’on croit, c’est l’avenir. Il ne faut pas oublier que le futur consiste à rembobiner nos souvenirs ! (rires) Moi j’éprouve du plaisir à l’écoute d’Open Space, comme quand à 35 ans on se tape à la cuiller un pot entier de Nutella ou qu’on se matte l’intégrale du ‘Prisonnier’ in memoriam, et en quoi c’est mal ça hein ?! (rires). Moi, je suis sensible à la finesse des petits montages, aux multiples extraits de ‘Message à caractère informatif’ (la gé-niale gé-niale COGIP !), aux coupes issues de ‘La dialectique peut elle casser des briques’ en introduction, ce n’est pas rien ça, hein ! Toutes ces pubs détournées par des humoristes des années quatre-vingt-dix ou par un néo-humoriste du vingt-et-unième siècle ! Moi j’ai carrément hâte qu’il se mette à faire ces compiles avec une face A et une face B sur des K7 BASF HF90 min ! (rires)
B. C. : J’aimerais ajouter – car n’ai pas encore eu le temps de dire – que l’univers sylvainbarrien c’est le carcéral-ordinaire mâtiné de dénonciation approbatrice, c’est…
[EMISSION COUPEE]

A Complete Waste Of Time — 29

Le 22 Jan 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Living is easy with eyes closed.
Je suis un garçon persévérant, incurable romantique, je crois en l’amour & tout ce qui va avec. Depuis quelques années maintenant je suis amoureux d’une fille qui m’ignore, pourtant je lui ai ouvert mon cœur au grand jour, je l’ai même écrit ici et même ici. Mais rien n’y fait, elle reste désespérément muette, je dois me faire à l’idée que la cause est entendue, que jamais je n’arriverais à séduire la belle (je crois) Johanna Seban, mais je ne suis pas plein d’aigreur, je baisse simplement la tête et si mon cœur se remplis de tristesse, ce n’est pas grave, je vais rejoindre la foule anonyme de ces fans, même si je sais qu’elle écrit tous ces articles pour moi, parce qu’au fond elle m’aime même si elle ne le sait pas encore, je resterais silencieux comme un Mark David Chapman, je ne suis pas sûr de l’exemple… Je ne suis pas un fou ce n’est pas parce que je habille comme elle, que j’imite ses phrasés et ses gestes, et que je manifeste un intérêt minutieux aux moindres détails sa vie que je souffre d’une quelconque pathologie.
Bon je sais j’ai déjà parler de ça il y six mois, mais je viens de me rendre compte que les Inrocks ont ouvert un blog ‘Musiques’ où la douce Johanna nous charme encore de ses mots, et comme dans ce blog elle y parle de choses dont elle parlait il y a déjà six mois je me suis dis que je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas faire de même. Elle commence par une de mes marotte (la N°475) «  Que nous reste-il, les dimanches à 16h, quand il fait moins 9 degrés et nuit à la fenêtre ?« , et oui moi aussi j’aime ne pas aimer les Dimanche soir… Après elle dit d’autres choses avec lesquels je suis d’accord, bref elle a toujours la classe et ça commence presque à être agaçant…

A Complete Waste Of Time — 28

Le 11 Jan 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Le centre du nombril.
Une année de profil
(Une année résumée par les statuts de facebook.)

A Complete Waste Of Time — 27

Le 10 Jan 2009 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

un plus un plus un plus un plus…
1000!
Millième billet, millième post, cinquante septième mois, pas assez de doigts pour compter les mots. J’ai tardé à l’écrire car pour tout dire j’étais un peu impressionné, je me disais que ce post devait être impressionnant faire naitre des étincelles dans les yeux et même un sourire sur nos visages ternes, du coup j’en repoussais l’écriture, attendant la bonne idée, celle qui fait dire «Waou ! Quelle bonne idée !», j’ai pensé faire un best-off ou worst-off selon les gouts, des meilleurs billets mais bon j’ai autre chose à faire qu’à me plonger dans ma propre prose, de plus ça devenait un peu trop narcissique quand même. L’égocentrisme, oui ! le narcissisme, non ! Bref…
J’ai donc choisi finalement la méthode la plus simple, inspirée des plus grands journalistes de la place de Paris, je pense notamment à Jean Claude Narcy ou Jean Pierre Pernault : les faits, rien que les faits, toujours les faits. Donc pas de brodage (de broderie ?), de bavardages inutiles comme j’aime parfois pourtant le faire dans la vraie vie même si je préfère dire que je suis prolixe plutôt que bavard, pour une fois arrêter ce flux de parole continu qui me fait ressembler à un homme politique en campagne pour sa réélection dans la deuxième circonscription du Doubs, non pour une fois avoir le sens de l’essentiel…

Ce billet est le millième billet de ce blog !

Putain de sobriété, de concision, d’économie de mot, quel fulgurance ! Cela en est presque beau, je sens poindre en moi une vague d’émotion comme j’en ai rarement ressenti, la dernière fois je m’en souviens comme si c’était hier d’ailleurs c’était hier, il était environ quatorze heure dix-sept, je marchais dans le couloir de mon entreprise pas dans le sens où j’en suis propriétaire attention, bref je marchais et… et je me rends compte soudainement que cette anecdote qui promettait pourtant d’être passionnante et plein de rebondissement n’a en fait aucun intérêt…
Pour terminer ce billet commémoratif, quand même deux petits bonus, d’abord une curiosité la page la plus visitée du blog en 2008, juste après la page d’accueil est celle d’Aout 2005, et honnêtement, je ne sais pas pourquoi, et pour finir une toute petite sélection de mots clefs étranges qui depuis mille billets, via Google, ont amené des internautes ici :

… / comment tu prononces ça ? – chemistry, ça veut dire chimie – a oui bien sûr, chemistry./ un peu de porno / slogan sur la vie / être corporate / blog mec en string / temoin de moralite / le sida c’est sympa / la radio ne le sait pas / comment poser un receptacle de douche / comment tuer un rat taupier / regarder un film d’amour sur web / étagères suédoises / faire quelque chose de mon corps / faut pas rester là / appartement vandalisé après rupture sentimentale / annoncer à ses parents que l’on voudrait se raser / je peux construire une forteresse indestructibles / le plus grand philosophe du monde sur une planche / 1er rendez vous savoir si je lui plait / corbeau cloue sur une porte de maison / comment faire le faux malade blog / chanson d’amour pas connu / ce qui ya de plus harde, à regardé toute suite / caracteristique avantage preuve ordinateur / …

A Complete Waste Of Time — 26

Le 24 Déc 2008 — par sy!
dans A Complete Waste Of Time

Pas mon nom, pas ma voix.

J’ai entendu une chanson ce matin sur myspace…
Du coup ça a été un peu mon cadeau de noël en avance…
Ce type il n’est pas plus malin que les autres…
Il y est arrivé…
Du coup ça va, en attendant le Champagne