Que les choses soient claires : les garçons ne pleurent pas.
parce qu’ils sont forts, parce qu’il sont fiers
et parce qu’ils se veulent forts et fiers
(Et fondre comme des glaçons au fond de leur verre © E.D.)
donc ils ne pleurent pas
parce que ce sont des garçons
il va sans dire…
Et il va sans dire également que je suis un garçon,
les garçons ne pleurent pas,
donc je ne pleure pas.
Vous dites sophisme
je dis évidence,
je dis aussi que vous jouez sur les mots pour le plaisir de chicaner.
Je reprends :
Je ne pleure pas et on en parle plus.
Et pourtant parce que je n’aime rien tant que me contredire voici une liste en quelques exemples, nous allons dire ‘une liste non exhaustive’, de mes dernières petites poussées lacrymales :
- ‘Doomsday’ c’est à dire pour être clair, simple et didactique : le treizième et dernier épisode de la deuxième saison de la deuxième série de la série télévisée de science-fiction britannique créée par Sydney Newman et Donald Wilson et diffusée depuis le 23 novembre 1963 sur BBC One (donc l’épisode 13×02 de Doctor Who (2005)) je l’ai vu dix fois, et dix fois ce fut le même résultat : des larmes.
Ce n’est pas le seul épisode qui me provoque des pleurs, mais celui-ci, rien qu’en y pensant je me sens déjà triste. - Quand elle m’a quitté, c’est arrivé une fois et ce fût une fois de trop et il n’y eu qu’un résultat : des larmes.
- La première fois où j’ai entendu ça :
parce que… dois-je vraiment expliquer ? Parce que je suis un mauvais vivant, parce que je n’ai pas de bras, parce que c’est la voix du vent, parce que j’aurai bien des choses à dire, parce que j’avance encore, parce que je suis un psycho killer, parce que la nuit nous appartient, parce que sans amour il n’y a rien… Et que quelqu’un le dit mieux que je ne pourrai le dire et qu’il a pris mes mots et que résultat j’en suis fier et que oui ça me touche aux larmes - Un soir dans mon lit, en pensant à l’âge que j’ai et à tout ce que j’ai à assumé
- Un autre soir dans le même lit pour des choses que je ne peux pas dire ici
(ce n’est pas forcement vrai, mais j’aime l’idée que quelqu’un va se dire « qu’est ce qu’il a voulu dire, que c’est il passé ? », et qu’il va imaginer le pire, et que j’aime bien le pire) - parce que je serai plus seul un jour que je ne le suis déjà
- Parce qu’amour n’est pas querelle
Des petits exemples de choses qui n’existent pas…
puisque je ne pleure pas
puisque je vous le dis que je ne pleure jamais.