Souvent on m’accuse, à raison je dois l’admettre, d’avoir une théorie sur tout, & je dois même vous avouer que j’ai une théorie la dessus.
Alors que je cherchais des idées pour mon bloug on m’a gentiment fournit une liste par mail reprenant une vingtaine de sujets sur lesquels j’ai une théorie. Voilà donc pour un après midi pluvieux quelques pensées/théories issues de cette désormais fameuse liste…
(L’image ci-contre n’a aucun rapport avec ce qui va suivre c’est juste pour vous montrer mon nouveau briquet presque auto-corporate)
Pourquoi je ne paries jamais.
D’abord je ne joue jamais d’argent parce que je n’aime pas les jeux d’argent, pour moi le plaisir du jeu est tout autre, on joue pour le plaisir de jouer, et non pas pour le plaisir de gagner. Ainsi on peut apprécier une partie de __________ (Insérez ici le nom de votre jeu préféré) que l’on a perdu, parce que l’adversaire a fait preuve d’imagination, d’une formidable stratégie ou a simplement finit nu(e).
Les paris eux sont assez similaires aux jeux d’argent on est persuadé de quelque chose et on veut en tirer un bénéfice, si possible pécuniaire ou alimentaire voir même sexuel pour les plus dégoûtants et/ou audacieux. Bref aucun plaisir du jeu, juste le plaisir d’avoir raison (ou en tout cas d’en être persuadé). Parier c’est ne pas écouter les arguments de l’autre, c’est ne pas admette que l’on est faillible et être outrancieusement sûr de soi bref un parieur c’est un con prétentieux et on n’en parle plus.
Les trois publics de la ligne 2
La ligne que je prends tous les matins et que j’avoue j’aime bien (et pas seulement parce qu’elle est un peu aérienne) attire principalement trois types de public :
- Les touristes qui font Pigalle Montmartre Champs Elysées ;
- Les vrais gens de Belleville à la Goutte d’or qui font des trucs de vrais gens ;
- Les En-cravatés qui travaillent soit dans le XVIIIe (comme moi) soit à la Défense (changement Etoile pour prendre la Ligne 1).
Moi je suis donc un 2.5 puisque je vais au travail via la ligne 2 mais je n’ai pas de cravate et on n’en parle plus.
Pourquoi je ne pars pas en vacances.
En cette période estivale qui étrangement tombe en plein mois de novembre, on me questionne, on m’interroge sans cesse sur « Et toi, tu pars où pendant tes vacances ? » et je stupéfie mon auditoire et répondant « bah je sais pas, je pars pas, peut etre aller voir un peu mes parents mais sinon je vais rester chez moi à Paris je pense » s’en suit en général incrédulité et monologues extatiques à base de « non mais enfin, c’est pas possible, c’est triste, tu dois t’emmerder, quelle vie de merde tu as en même temps c’est normal tu fais de l’informatique tu est donc un geek no-life, comme c’est triste quand même etc.« .
Je ne reviendrais pas sur le fait que trop souvent partir en vacances c’est simplement délocaliser son quotidien et les problèmes inhérents à celui-ci, si je ne pars pas en vacances c’est d’une part parce que je ne m’ennuie pas chez moi, pas plus que je ne m’ennuie quand je suis seul, au contraire j’aime bien être chez moi et vu le loyer abracadabrantesque que je paie j’aurais tort de ne pas en profiter un peu & d’autre part parce que ce que j’aime dans les vacances c’est leur sens littérale : ‘absence’. Je passe toute l’année à planifier des choses au travail ou dans la vie — « alors demain je fais ça et après demain je dois faire ceci, la semaine prochaine j’ai une réunion là bas, il faut que je prenne mon billet de train et réserve l’hôtel etc. » — donc durant mes vacances je ne planifie rien, et me laisse bercer par l’absence de projet. Je ne dis pas que je ne veux pas partir, je dis juste que je n’aime pas planifier trois mois à l’avance, je préféré partir au débotté si l’occasion se présente…
Je suis en vacances dans un mois si tout va bien et comme prévu, je n’ai rien prévu et on n’en parle plus.
à suivre. (peut-être)