Je crois qu’il n’y a rien à ajouter…
En espérant que Papa Noël m’apporte un peu d’inspiration, j’en manque un peu ces temps-ci… Evidemment il peut m’apporter autre chose pourquoi pas d’autres choses même — j’ai besoin de tellement de biens de consommation tellement indispensables que sans, j’aurais, sans nul doute, raté totalement ma vie — comme par exemple : un écran 26″, un clavier kibrilledanslenoir, un four microndegrilcombo breaker, un Blackberry Torch, un abonnement Spotify, une ménagère, un service de table, des casseroles, des trucs Tefal, un éléphant, un nain, une p**e… Bref je ne manque de rien mais j’ai besoin de tout*…
Et pendant que j’y pense je me permets de vous rappelez qu’avec quelques amis nous sommes accusés d’un crime que nous n’avons pas commis, n’ayant aucun moyen d’en faire la preuve, nous fuyons sans cesse devant nos poursuivants. Aujourd’hui encore, moyennant quelques subsides, nous apportons notre aide. Si vous avez un problème, si vous êtes seuls, si la justice ne peut plus rien pour vous, il vous reste un recours, un seul : Wikileaks. Bref au besoin vous avez mon mail.
Pendant ce temps, il y a un an : ma lettre au Papa Noyel
* évidemment la liste n’est pas exhaustive et par pitié pour les derniers lecteurs qu’il me reste, même mes parents ne me lisent pas (en même temps ils n’ont pas Internet ceci explique cela mais j’ai comme un doute quand même), bref je vous épargne la liste complete qui contenait un frigidaire, un joli scooter, un atomixer et du dunlopillo, une cuisinière avec un four en verre, des tas de couverts et des pell’ à gâteaux, une tourniquette pour fair’ la vinaigrette un bel aérateur pour bouffer les odeurs, des draps qui chauffent, un pistolet à gaufres, un avion pour deux, etc.
Petit bonus l’explication du Titre pour une fois :
NOËL À LA MAISON (Murat)
puis soudain
la vie devient fragile
le bonheur s’attise comme le charbon
puis de houx
se constelle l’abîme
loin le cœur erre sur le pont
sur le pont
où sommeille la vie
égorger de douleur le mouton
mettre au rouet sa filasse infantile
puis attacher au sapin des bonbons
comme de passer Noël
passer Noël
à la maison
geste chiche
cœur infaillible
homme pieux sûr d’avoir raison
oh sépare l’humeur enfantine
de l’homme amer
du chanteur forgeron
pâtre blond, vieillard en guenilles
oh jogger du pays sans nom
je t’attends ce soir à minuit pile
je t’attends ce soir à la maison
« et nous serons heureux ! »