Premiers émois.
Un jour sans qu’on y prête vraiment attention, alors que jusqu’à présent on menait une vie relativement tranquille faite de jeux et de tartines beurrées au Nutella, se produisent d’étranges guiliguili dans le ventre et même un peu plus bas. En général c’est en regardant la télévision, où l’on tombe sur une image, parfois même anodine, d’une jeune fille avec une attitude ou une posture même pas particulièrement provocante que soudain on découvre ‘l’érotisme’ sans pour autant comprendre le sens même du mot. On se sent tout émoustillé sans qu’on sache vraiment pourquoi. A partir de ce moment là rien ne sera plus comme avant, l’imaginaire ne servira plus seulement à créer des univers pour ses playmobil®, les filles ne seront plus ses êtres étranges voleuses de billes. Plus tard, adolescent, viendra la pornographie, mais c’est autre chose, l’érotisme ne joue pas des mêmes ressorts.
Je ne me souviens pas de mon premier émois, mais je me souviens d’un en particulier. Le mercredi après midi, alors que les autres étaient sans doute à des entrainements de foot ou de judo, moi je m’entrainais à me couch’potetoïser. Je passais la journée devant la télé, enchainant les jap’animations… J’aimais bien ‘les chevaliers du Zodiaque’, avec leur coté mystico-mythologique, je trouvais la princesse Saori (la réincarnation d’Athéna pour ceux qui s’en souviennent), assez jolie bien qu’assez insupportable avec ces airs supérieurs. Puis vient l’épisode 29 – Les corbeaux d’argent – dans cet épisode la princesse se fait hypnotiser et enlever par des corbeaux, elle fend le ciel soutenu par des fils… Je ne sais pas ce qui m’a ‘ému’ dans ces images, la pose lascive, la position tendancieuse, la robe volante ou les dentelles ? Toujours est-il qu’ensuite je ne regardais plus Saori de la même manière et que j’ai totalement oublié ses airs supérieurs pour me concentrer sur d’autres aspects de sa personnalité.
J’ai recherché depuis le dit épisode, pour juger du degré d’interprétation et d’imagination et pour vérifier mon souvenir et que je n’avais pas rêvé, je vous laisse juge :
Something Completely Different — 46
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Le 27 novembre 2006 vers 19:19 dans Something Completely Different